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L'affaire Mehdi Bouda, jeune renversé par une voiture de police en 2019, examinée devant la chambre du conseil de Bruxelles

Ce mardi, l'affaire relative au décès de Mehdi Bouda, percuté mortellement par une voiture de police, passera devant la chambre du conseil de Bruxelles, près de 5 ans après les faits. 

La Ligue des droits humains et la Liga voor mensenrechten, son pendant néerlandophone, se sont constituées partie civile aux côtés de la famille de la victime, afin de demander un renvoi en correctionnelle des policiers qui étaient impliqués dans cet accident.

Les deux ligues entendent questionner, dans le débat qui se tiendra mardi à huis clos en chambre du conseil, "la proportionnalité des interventions policières au regard des risques qu'elles font courir à la population". Elles attendent que la chambre prenne une décision de renvoi en correctionnelle des policiers impliqués dans l'accident mortel afin qu'un juge du fond établisse ensuite quelle a été leur responsabilité dans les faits.

Le 20 août 2019 peu avant minuit, la zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles avait procédé au contrôle de diverses personnes au Mont des Arts, dans le centre de la ville, où du trafic de drogue se déroulait fréquemment. Mehdi Bouda, un garçon de 17 ans, s'était enfui à la vue des policiers.    

Il avait été poursuivi par l'un d'eux dans la rue Ravenstein et dans la galerie du même nom. Puis, arrivé au Cantersteen, il avait traversé la route au moment où un véhicule de la brigade anti-agression de la même zone de police arrivait à vive allure, appelée sur les lieux d'un cambriolage à Schaerbeek. Mehdi Bouda avait été violemment percuté et est décédé sur place.

Pour les associations, cette affaire souligne "la disproportion régulière des interventions policières qui mettent en danger la vie des citoyen·nes, qu’iels soient la cible de l’intervention ou non".

La Ligue des droits humains réclame un procès public et organise donc un rassemblement ce mardi à 12h30, au terme des audiences à huis clos en chambre du conseil. Elles doivent déterminer si un procès aura lieu dans ce dossier.

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1 commentaire

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  • Il est vraiment temps de dissoudre ces " ligues " d’extrême-gauche , finances par des subsides publics et qui accusent toujours les forces de l'ordre de tous les maux et soutiens les délinquants ! C'est vraiment le monde à l'envers ...

    marc cusenbol
     Répondre