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BECI déplore l'arrêt des aides aux entreprises exportatrices de la capitale

L'organisation patronale bruxelloise BECI a déploré vendredi l'annonce de l'arrêt des aides aux exportateurs bruxellois, tel qu'envisagé dans le projet de budget du gouvernement bruxellois pour 2024.

Cette mesure fait partie de celles sur lesquelles l'exécutif régional compte pour réaliser un certain nombre d'économies afin de limiter l'endettement de la Région-capitale.

"Une fois de plus les entreprises, et dans ce cas-ci les PME, sont sacrifiées sur l'autel des restrictions budgétaires", s'est indigné Olivier Willocx, CEO de BECI. Selon celui-ci, ces subsides représentent environ 4 millions d'euros par an".

Pour BECI, les PME ont besoin de ce soutien financier pour les aider à décrocher des marchés à l'étranger. Identifier de nouveaux clients potentiels à l'étranger, négocier et finaliser un contrat à l'exportation avec un partenaire étranger, nécessite parfois plusieurs voyages de prospection dans les pays cibles. Participer à des salons à l'étranger représente aussi un budget conséquent, que ne sauraient pas se permettre bon nombre de PME sans cette aide de la Région.

« Après les différents obstacles auxquels sont confrontées les entreprises pour développer leurs affaires au sein de la Région, notamment en terme de mobilité, de taxes ou de délivrance de permis, voilà une décision supplémentaire qui augmentera encore l'exil des entreprises bruxelloises vers la Flandre et la Wallonie », prévient le représentant des entreprises bruxelloises.

BECI demande au gouvernement bruxellois d'annuler cette décision et de prolonger l'octroi des subsides à l'exportation pour 2024.

Enfin, BECI a précisé qu'elle s'attendait à un soutien aux entreprises en cette période difficile pour elles, notamment par une réduction sur la fiscalité qui a explosé dernièrement, en particulier sur l'immobilier. "Avec la suppression des faibles avantages qui subsistent encore pour elles en Région bruxelloise, on risque encore de voir davantage d'entreprises partir vers les deux autres régions, avec des conséquences négatives sur l'emploi bruxellois".

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