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Le président de l'Open VLD, Egbert Lachaert, s'est interrogé mercredi sur le rôle de certains partis dans l'agitation autour de bpost. "Il y a des partis qui considèrent le service postal comme un projet de mise à l'emploi social. On joue dans ce cas avec l'avenir de cette entreprise", a déclaré Egbert Lachaert mercredi, interrogé par Radio 1 (VRT).
Bpost est au cœur de la tempête depuis quelques semaines. A la suite d'un audit interne, des irrégularités dans l'octroi de la concession pour la distribution des journaux et magazines ont été mises en évidence. Il est apparu par la suite que des problèmes pouvaient également se poser dans trois autres contrats avec le gouvernement.
Le cabinet de la ministre des Entreprises publiques, Petra De Sutter (Groen), compte deux collaborateurs détachés de bpost, dont elle a soutenu l'indépendance et l'intégrité, mardi en commission de la Chambre. La présidente du conseil d'administration de bpost, Audrey Hanard, est également sous le feu des critiques, en partie à cause de ses relations apparemment étroites avec l'état-major du PS.
Selon M. Lachaert, quelque chose ne va pas dans la culture de gestion de bpost. "Ces dernières années, cela a dégénéré en un jeu de contacts qui n'est pas dans l'intérêt de l'entreprise et de chacun d'entre nous."
Le président du parti libéral flamand a également soutenu sur Twitter que le gouvernement, à la fois client, régulateur et soumissionnaire, devrait liquider sa participation dans bpost.
M. Lachaert compte également sur un audit approfondi. "Si des marges déraisonnables ont été demandées par bpost pour le contrat des journaux, nous avons un problème. L'audit devra déterminer si l'argent des contribuables a été versé à bpost sans nécessité. Si cela n'est pas éclairci d'ici l'automne, il ne pourra pas y avoir de nouveaux subsides pour la distribution des journaux".