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La taxe sur les établissements d'hébergement touristique de la capitale sera bientôt augmentée d'un euro. Ainsi en a décidé jeudi le gouvernement bruxellois.
En adoptant en première lecture un projet d'ordonnance déposé dans ce sens par le ministre des Finances Sven Gatz (Open Vld), l'exécutif régional concrétise un engagement pris lors du dernier conclave budgétaire de l'équipe Vervoort.
La Région bruxelloise applique deux types de taxe de séjour: celle sur les hôtels et celle sur les établissements d'hébergement touristique à domicile, comme les bed&breakfasts, et en camping.
Les montants de base actuels sont respectivement de 4 et 3 euros par nuitée, en ce compris les centimes additionnels communaux.
Après consultation du secteur, il a été décidé d'augmenter ces montants d'un euro par nuit, pour atteindre 5 et 4 euros, centimes additionnels communaux compris, à l'exception des campings pour lesquels la taxe sera maintenue à trois euros.
Selon le ministre Gatz, de nombreuses mesures d'aide ont été prises dans le cadre de la crise du covid (e.a. suspension de la city tax, introduction d'une prime au loyer pour les personnes temporairement au chômage ou bénéficiant d'un droit passerelle, prime de soutien aux entreprises, etc.). La crise énergétique et les indexations successives suite à l'augmentation de l'inflation ont également augmenté de manière significative les coûts de fonctionnement de la Région et de ses organismes.
Avec les taux actuels de la citytax, qui n'ont pas été indexés depuis 2016, et le nombre actuel de nuitées dans les hôtels et les b&b, cette taxe rapporte 19,1 millions d'euros sur base annuelle. Avec les augmentations de tarifs proposées, le gouvernement bruxellois s'attend à une recette supplémentaire de 5 millions d'euros.
Les 19 communes bruxelloises recevront également une recette minimale de 26,8 millions d'euros provenant de la taxe hôtelière.


















