Partager:
En cas de consensus sur une nouvelle réforme de l'Etat, Bruxelles demandera une plus juste reconnaissance de la richesse économique qu'elle procure à tout le pays par des moyens en conséquence. La Région-capitale viendra aussi avec des propositions de simplification et de coordination des différents acteurs en son sein, a affirmé samedi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.
"Bruxelles demandera un juste retour de la richesse créée sur son territoire, qu'elle réinvestira au profit de tous, citoyens, Bruxellois, travailleurs, navetteurs, et tous les Belges", a-t-il souligné, à l'occasion de l'ouverture de la Fête de l'Iris, la fleur-symbole de la Région bruxelloise.
Devant un parterre de personnalités réunies à Tour et Taxis, Rudi Vervoort a axé son propos non sur les mois à venir, mais sur la décennie à venir. Avec un cap: l'horizon 2030 fixé avec les partenaires sociaux pour la stratégie régionale G04brussels, assortie d'objectifs de transition économique sociale et environnementale, mais aussi parce que Bruxelles affiche ouvertement sa candidature au statut de capitale européenne de la culture.
L'actuel ministre-président bruxellois qui a annoncé, dans les colonnes du "Soir" sa candidature à la tête de liste du PS pour les élections régionales, voire à sa propre succession à la tête de l'exécutif bruxellois, a estimé qu'à près de 35 ans d'existence, la structure institutionnelle bruxelloise devait pouvoir évoluer, sans être contrainte par le carcan des lois spéciales.
Cela signifie "Plus de Région, moins de communautaire", et qu'il faut, pour cela sortir Bruxelles de la logique de la structure de l'Etat pré-existante à sa création, qui l'a forcée à rentrer dans un moule impliquant les commissions communautaires, d'autant que les réformes suivantes ont fait évoluer les choses en confiant des compétences très importantes à la Commission Communautaire Commune, a-t-il dit.