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Maxime Prévot se montre moins confiant sur l'Arizona mais reste optimiste à la sortie des négociations: "On tombe maintenant sur l'os"

Maxime Prévot garde confiance dans les négociations pour un gouvernement Arizona, malgré des discussions âpres et un score de confiance abaissé de 9 à 7/10. Il appelle à accélérer les efforts pour doter la Belgique d’un gouvernement, tout en insistant sur l’équilibre entre réformes et budget.

Juste avant son rendez-vous chez le Roi, le formateur fédéral Bart De Wever (N-VA) et les présidents des partis de l'Arizona ont repris des discussions en plénière, mardi vers 13h. 

Maxime Prévot, à la sortie, nous en dit plus sur l'avancement des négociatons. L'Arizona continue: "C'est bien l'intention de continuer ce processus de formation parce qu'il y a aussi un impératif urgent, celui de pouvoir doter notre pays d'un gouvernement et d'un budget de fonctionnement".

Les discussions sont effectivement parfois un peu âpres, mais indispensables

A sa tête, toujours Bart De Wever : "Chacun, évidemment, est conscient des hauteurs de l'enjeu auquel nous sommes confrontés et donc des nécessités de devoir faire des choix pour des réformes structurelles importantes dont le pays a cruellement besoin", nous informe le président des Engagés. "Ce ne sont pas des choix évidents parce que ce que l'on a pu souhaiter mettre en œuvre à travers la campagne électorale et puis ce que le gouffre budgétaire va nous imposer de faire, il y a parfois un écart. Et donc tout l'enjeu, c'est de veiller à garder ses fondamentaux. Et donc les discussions sont effectivement parfois un peu âpres, mais indispensables".

Je dirais certainement un 7 ou 8 maintenant

Maxime Prévot se montre, cette fois-ci, un peu moins confiant sur les chances de former un gouvernement Arizona. Il y a moins d'un mois, il donnait un 9/10. Aujourd'hui, ce n'est plus la même chose. "Dans l'état actuel des choses, parce que je suis un optimiste et parce que surtout, je veux que nous y arrivions, je dirais certainement un 7 ou 8 maintenant. Inévitablement, on tombe maintenant sur l'os, les sujets les plus délicats, les sujets socio-économiques sur lesquels effectivement, il est plus compliqué de réconcilier les points de vue, mais c'est aussi parce que les choses sont compliquées que la politique doit être noble", répond-il.

Former un gouvernement avant Noël semble toutefois peu probable, pour Maxime Prévot. Il faut en tout cas "accélérer le tempo" : "Nous sommes disponibles pour pouvoir nous mettre en mode conclave du soir au matin, du matin au soir, pour pouvoir donner un maximum de chances à ce que la Belgique puisse avoir un gouvernement en affaires de plein exercice, le plus rapidement possible", dit-il.

Selon différents négociateurs, Bart De Wever se concentre de manière excessive sur les tableaux budgétaires, au détriment des réformes socio-économiques qui doivent encore être négociées. Maxime Prévot affirme que la méthode est désormais adaptée : "On a décidé de travailler à la fois sur le fond de la note socio-économique pour échanger nos points de vue, nos sensibilités, nos drapeaux rouges sur l'ensemble de ces sujets et également réconcilier ces volontés politiques avec le cadre budgétaire. L'un ne peut pas aller sans l'autre", nous répond-il.

Ils sont réticents à accepter un accord partiel sur le budget sans avoir discuté des réformes à mener. Frank Vandenbroucke (Vooruit) et Sammy Mahdi (CD&V) ont ouvertement exprimé ce point de vue lundi.

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