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Une cérémonie à grand spectacle dans l'immense stade des Martyrs de Kinshasa doit donner vendredi soir le coup d'envoi des 9e jeux de la Francophonie, que les Congolais veulent voir comme un message d'espoir dans un océan de problèmes.
Quatre-vingt mille spectateurs y sont attendus, pour voir défiler les trois mille jeunes sportifs et artistes, venus d'une trentaine de pays, engagés dans les compétitions et concours qui se déroulent pendant dix jours dans la capitale de la République démocratique du Congo, plus grande ville francophone du monde avec environ quinze millions d'habitants.
En plus de la parade des délégations et de leurs porte-drapeaux, il est prévu "un spectacle son et lumière qui va présenter le Congo qui change", déclarait en début de semaine le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Avec force briefings de presse et visites de terrain, les autorités se sont employées à démontrer que Kinshasa serait à la hauteur de l'événement, malgré les difficultés.
Le gouvernement est peu disert sur le coût précis des jeux, mais il le présente comme un investissement pour l'avenir du pays et de sa jeunesse, qui pourra profiter de gymnases tout neufs ou de chambres réhabilitées sur le campus de l'université de Kinshasa.
Les craintes pour la sécurité des délégations ont conduit certains pays, comme le Québec, à réduire leur participation ou carrément renoncer à venir à Kinshasa.
Jusqu'au 6 août, les jeux de la Francophonie vont donner lieu à neuf compétitions sportives et onze concours culturels.
Les sports sont le foot masculin (moins de 20 ans), le basket féminin (18-25 ans), l'athlétisme et le para athlétisme, le cyclisme sur route, les luttes libre et africaine, le judo et le tennis de table. Le programme culturel comprend peinture, sculpture et photographie, chanson, danse, création numérique, littérature, contes, jonglerie avec ballon et hip hop.