Partager:
Le ministre flamand de l'Éducation, Ben Weyts (N-VA), a rendu visite, mercredi matin, à l'Institut Notre-Dame de Sint-Genesius-Rode, l'une des 700 écoles où les nouveaux examens flamands ("Vlaamse Toetsen") sont testés. Une première "répétition générale" avant une mise en œuvre en vue du premier test réel qui aura lieu en 2024.
À partir de cette année-là, tous les élèves flamands devront passer ces nouveaux examens à quatre moments distincts de leur parcours scolaire. Ces "Vlaamse Toetsen" seront en principe entièrement déployés d'ici 2027.
Quelque 21.000 élèves flamands issus de 700 écoles différentes effectueront une version test de ces examens durant tout le mois de mai.
"Ces examens donnent aux écoles un instrument pour se comparer à d'autres établissements ayant une population similaire", a expliqué le ministre. Ils constituent "un moyen d'intervenir dans les écoles qui ne sont pas performantes". Le ministre souligne toutefois que des sanctions ne seront jamais imposées sur la seule base des résultats, mais que les scores obtenus pourront potentiellement entraîner un contrôle supplémentaire. Les écoles ont été nombreuses à vouloir prendre part au projet, selon M. Weyts.
Les examens seront corrigés de manière numérique et automatique, ce qui n'ajoutera pas une couche de travail supplémentaire aux professeurs. "Le défi consistera à obtenir les premiers résultats le plus rapidement possible. Nous avons en tout cas l'intention de présenter le plus tôt possible les résultats bruts aux écoles", a déclaré le ministre.
Bernard Schatteman, directeur de l'Institut Notre-Dame, était ravi de participer à cette répétition générale. "Nous aimons les données et nous sommes heureux de contribuer à la recherche scientifique", s'est-il réjoui. "Ces examens constituent également une sorte de baromètre de résistance pour les écoles."