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Destruction de la drogue: Van Tigchelt invite à une concertation entre les services

Il n'y a pas un problème structurel de transport de la drogue saisie par les forces de l'ordre vers les incinérateurs où elle est détruite, estime le ministre de la Justice, Paul Van Tigchelt. À ses yeux, les difficultés qui se posent sont de nature ponctuelle et doivent être résolues par des accords entre les services compétents.

L'administrateur général des douanes, Kristian Vanderwaeren, a plaidé lundi en faveur d'une destruction plus rapide de la cocaïne saisie. Il a exprimé son inquiétude pour la sécurité de ses agents alors que deux travailleurs du port d'Anvers ont été menacés par des individus armés vendredi soir, à hauteur d'un poste de douane.

Selon le porte-parole de la société flamande de gestion des déchets OVAM, Jan Verheyen, les incinérateurs ne connaissent pas de problème de capacité. La Flandre dispose de trois fours dans lesquels les déchets dangereux, dont la drogue, peuvent être détruits. Ensemble, ils offrent une capacité de plus de 100.000 tonnes. Il n'y a pas de problème de délai d'attente, a-t-il assuré. Des créneaux particuliers sont convenus avec les douanes pour incinérer la drogue saisie.

La commissaire nationale à la lutte contre le trafic de drogue, Ine Van Wymeersch, réunira les instances concernées, a indiqué M. Van Tigchelt sur les ondes de Radio 1. "La plus grande partie de la cocaïne est interceptée dans le port d'Anvers. C'est là aussi que se trouvent les incinérateurs, le transport peut donc être rapide", a-t-il ajouté.

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