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Drôle de mercato pour Jean-Marc Nollet: il pourrait changer... de pays

Après le départ d’Augustin Augier, ex-bras droit de Marine Tondelier, son poste a été scindé en deux. Jean-Marc Nollet, ancien coprésident d’Écolo en Belgique, a été nommé délégué général, tandis que Coline Vanneroy prend en charge les aspects politiques et stratégiques.

Débarqué à la rentrée après des accusations de sexisme formulées par des militants, Augustin Augier pourrait bientôt rejoindre la planification écologique en remplacement d’Antoine Pellion. Son départ a conduit à une restructuration de l’organisation interne du parti écologiste français.

Plutôt que de nommer un unique successeur, la direction a choisi de scinder son rôle en deux. Coline Vanneroy, ancienne directrice de cabinet de Marie Toussaint pendant la campagne des européennes et coordinatrice nationale pour les législatives, devient directrice de cabinet de Marine Tondelier. Elle s’occupera des aspects politiques et stratégiques du mouvement.

Pour la gestion des ressources humaines et de la logistique, c’est un visage bien connu des écologistes belges qui prend le relais : Jean-Marc Nollet.

Un choix transfrontalier

À 55 ans, l’ancien coprésident du parti belge Écolo avait quitté son poste en juin dernier après avoir échoué à se faire réélire député fédéral, dans un contexte difficile pour son parti. Depuis août, il travaillait déjà bénévolement aux côtés de Marine Tondelier, avant d’être officiellement nommé délégué général au 1er janvier.

Un choix qui amuse la cheffe de file des écologistes français, conseillère municipale d’opposition à Hénin-Beaumont, une ville proche de la frontière belge. "On est de la même espèce", plaisante-t-elle dans Libération. Son entourage défend également cette nomination : "Mieux vaut un écologiste belge qu’un Français pas écolo".

Une dimension européenne

La nomination de Jean-Marc Nollet témoigne de la forte empreinte transnationale du mouvement écologiste. "Avec Marine, ils se sont connus comme chefs de parti, il y a une bonne entente entre les deux, et Jean-Marc a l'expérience et les compétences pour gérer les équipes dans une organisation politique", souligne un cadre du parti.

Si certains au sein du mouvement ironisent sur cette réorganisation – qualifiée de "fédération de la lose" par un critique interne –, elle illustre néanmoins la volonté des écologistes de s’appuyer sur une culture politique européenne commune, au-delà des frontières nationales.

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