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Si cela ne tenait qu'au président de l'Open Vld, Egbert Lachaert, les réfugiés ukrainiens devraient être orientés plus activement vers un emploi.
Près d'un an après le début de la guerre en Ukraine, M. Lachaert estime que nombre de ces réfugiés resteront ici pendant un certain temps. C'est pourquoi il veut transformer le système de protection sociale en un système qui mise plus sur un parcours vers le marché du travail et l'intégration.
Lorsque la guerre a éclaté, la Belgique a opté pour un système d'aide. Les réfugiés sont orientés vers un CPAS qui leur verse une allocation équivalente à un revenu d'intégration.
Les CPAS perçoivent, en plus du RIS, une subvention fédérale de 35 % pour la gestion des dossiers. Ce pourcentage diminue à partir du cinquième mois.
La Belgique héberge actuellement quelque 32 000 réfugiés ukrainiens. Le système de soutien coûte 560 millions d'euros au gouvernement fédéral, soit plus du double de ce qui était initialement prévu.
"Nous ne pouvons pas réduire ces personnes à un coût", a déclaré Egbert Lachaert, interrogé par VTM Nieuws, dimanche. "Mais un an plus tard, il est clair qu'une grande partie d'entre eux vont encore rester. Nous ne pouvons pas continuer à les maintenir dans l'assistance."
À cet égard, M. Lachaert s'en réfère aux Pays-Bas, où 75 % des Ukrainiens ont trouvé un emploi. Chez nous, 23 % des Ukrainiens en âge de travailler (15-64 ans) ont acquis une expérience professionnelle.
Le président libéral propose de réformer l'allocation supplémentaire des CPAS de manière à ce que ceux-ci soient encouragés à aider efficacement les Ukrainiens à trouver un emploi et à s'intégrer. L'allocation du RIS devrait être liée à un parcours d'intégration, comprenant une formation linguistique et un parcours d'accès au marché du travail.