Accueil Actu Belgique Elections 2024

Bart De Wever secoue ses partenaires pour la formation fédérale: "Il est temps de sortir le train d'atterrissage, il reste 14 jours"

"Il est temps de sortir le train d'atterrissage. Il reste 14 jours": le formateur Bart De Wever a encouragé dimanche ses partenaires à conclure sans plus trop tarder les discussions pour la formation d'une nouvelle majorité fédérale.

"Le volet socio-économique reste difficile", a reconnu M. De Wever lors de la réception de Nouvel An de la N-VA d'Anvers.  

Les présidents des cinq partis pressentis pour former une coalition Arizona se retrouvent ce dimanche à partir de 16h00 pour discuter d'une nouvelle version remaniée de la note socio-économique du formateur portant sur la fiscalité, les pensions et le marché du travail.  

Lors de cette réception dimanche, M. De Wever s'est montré très discret sur l'avancement des négociations. "Je ne vais pas vous dire avec quoi j'ai été occupé ces derniers jours à Bruxelles", a dit le bourgmestre d'Anvers devant les militants. "Il n'y a pas de quoi se réjouir face à la situation dans laquelle ils ont mis ce pays. Nous saurons bientôt s'il nous appartiendra de nettoyer les écuries d'Augias", a-t-il lancé.

Les présidents des cinq partis pressentis pour former la future majorité fédérale ont donc repris dimanche en fin d'après-midi leurs négociations sur base de la note socio-économique remaniée par le formateur Bart De Wever.

Ces discussions n'ont pas redémarré en configuration plénière, mais plutôt sur un mode bilatéral, chaque président s'entretenant individuellement avec le formateur, a précisé Georges-Louis Bouchez. On ignorait encore dimanche soir si ces différentes bilatérales seraient suivies dans la soirée ou la nuit par une négociation collective.  

Après une journée consacrée samedi aux questions institutionnelles, les présidents de la N-VA, du MR, des Engagés, du CD&V et de Vooruit doivent évoquer ce dimanche la version une nouvelle fois remaniée de la note socio-économique du formateur Bart De Wever.   Celle-ci porte sur les questions les plus sensibles entre les cinq partis, à savoir la fiscalité, le marché du travail et les pensions.

Anvers "bien plus sûre" 

M. De Wever a surtout centré son discours sur la victoire de la N-VA à Anvers en octobre dernier et la défaite de "l'Armée rouge" (les communistes du PVDA/PTB, ndlr). Il s'est aussi félicité de la gestion des finances de la ville d'Anvers qui, selon lui, "sont à nouveau saines pour la première fois depuis des siècles".  

Le bourgmestre de la ville portuaire a également jugé que sa ville était "bien plus sûre" aujourd'hui. "La mafia de la drogue reste un fléau, mais les chiffres de la criminalité ont baissé d'un tiers". M. De Wever a en tout cas déjà les élections communales de 2030 en tête. "La victoire en 2030 ne sera pas atteinte dans six ans, mais dès aujourd'hui", a-t-il insisté.

À lire aussi

Sélectionné pour vous