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Le président du PS, Paul Magnette, a pu parler devant les militants du parti à Charleroi, sa ville d'origine. Celui-ci a surtout fait le bilan de ces dernières années et a marqué sa différence avec le MR.
"Plus de 140 célébrations pour le 1er et une parodie, celle du MR", voilà comment Paul Magnette a ouvert son discours du 1er mai, jour de la fête du travail. Durant son allocution, le Carolo en a surtout profité pour tirer le bilan de ce mandant, qui touche bientôt à sa fin. "Quand on va au contact des citoyens, on rappelle ce qu’on a fait, parce qu'on est fier de notre bilan. Nous avions pris des engagements en 2019 et nous les avons tenus. Nous sommes les seuls à pouvoir le dire", déclare Paul Magnette.
Il indique les mesures fortes prises sous l'impulsion de son parti : "Lorsqu'on est revenus au pouvoir en 2019, le bilan était terrible avec cette majorité MR-NVA. Nous avons dû baisser les prix de l'énergie, nous avons augmenté les pensions ainsi que le salaire minimum. Tout cela s’est retrouvé dans les promesses et ensuite, dans les accords du gouvernement. Ce qu'on l’a dit, on l’a fait". Récemment, c'est le salaire minimum qui a été relevé à 400 euros nets.
Rester le premier parti
Mais le défi pour les élections du 9 juin prochain, c'est de rester le parti préféré des citoyens en Wallonie et à Bruxelles. "Pour ceux qui ne veulent pas voter, ou qui veulent voter pour une autre gauche... Il faut se rappeler de ce qui fait notre différence : quand on nous fait confiance, qu’on est le parti le plus fort, nous assumons cette confiance et cette responsabilité", souligne Paul Magnette.
Lors de cette allocution, le président du PS n'a pas hésité à rappeler ses prochains engagements : continuer à augmenter les salaires, une réforme fiscale en taxant les plus fortunés ou encore, continuer à investir dans les soins de santé. "Le MR veut faire 6 milliards d'euros d'économies dans le système de santé. On le dit, si on est fort, on ne laissera pas faire ça, la santé n'a pas de prix".
Paul Magnette a également pu répondre aux questions de notre journaliste, notamment, sur la façon dont il va financer toutes ses annonces ou encore, sur ses attaques subtiles : "Cela ne m'intéresse pas de critiquer les autres, bien qu'ils aiment créer des polémiques et taper sur les autres. Je me bats pour les citoyens et citoyennes". Il poursuit : "Augmenter les salaires, cela se finance grâce aux marges des entreprises et grâce à une fiscale, en faisant payer la minorité des plus riches".