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La scène politique a été marquée cette semaine par plusieurs événements majeurs. Parmi eux, l’incident à Gembloux impliquant le président du MR, le passage de relais à la tête de la N-VA et les tergiversations autour du gouvernement en Région bruxelloise.
Un épisode cocasse, mais tendu, a marqué la semaine pour Georges-Louis Bouchez lors d’un événement à Gembloux. Une canette de bière a été versée sur sa tête, provoquant une réaction immédiate de l’intéressé. Interrogé par la suite, le président du MR a affirmé : "Quand quelqu’un vous attaque, vous répondez. Pas vous ? Vous êtes Jésus-Christ ?". L’incident, qui n’est pas le premier du genre pour lui - rappelons qu’il a été entarté en septembre - soulève la question de la gestion des agressions publiques envers les figures politiques.
Cet incident a également été l’occasion de rappeler d’autres cas similaires dans l’histoire récente de la politique belge. Par exemple, en 2005, Elio Di Rupo réagissait avec humour face à une situation comparable (entartage), tout comme Maggie De Block en 2013. Contrairement à ces précédents, l’affaire Bouchez a suscité d’intenses discussions sur la manière adéquate de répondre à de telles attaques.
Un autre sujet marquant de la semaine est le changement de présidence à la tête de la N-VA après plus de deux décennies sous l’ère de Bart De Wever. C’est désormais Valérie Van Peel qui accède à cette position clé, apportant certainement une nouvelle impulsion au parti nationaliste flamand.
La région bruxelloise reste également sous le feu des projecteurs, atteignant un triste record : 322 jours sans gouvernement régional. Les négociations semblent dans l’impasse, allongeant encore cette crise politique sans précédent. Cette situation ne manque pas d’alimenter les critiques envers les responsables politiques, mais aussi les inquiétudes sur le bon fonctionnement des institutions régionales.
Cette semaine a aussi vu Olivier Maingain ancien président du parti Défi, refaire parler de lui. Il a lancé un nouveau mouvement politique baptisé Lib.res. Annonçant clairement qu’il n’était plus sur la ligne de son ancien parti, il explique : "Ceux qui croient que je suis en train de refaire le FDF se trompent. Je ne suis plus dans la logique du passé". Une résurgence politique à surveiller.
Enfin, du côté des socialistes flamands (Vooruit), le ton s’intensifie sur certains sujets sensibles. Ils réclament un coup d’accélérateur sur des dossiers comme la réforme des pensions ou la taxe des plus-values, cette dernière étant inscrite dans l’accord de gouvernement mais restant bloquée. "Si tout le monde doit fournir un effort, dans ce cas-là, les plus riches doivent aussi apporter leur contribution", a déclaré un député socialiste flamand.



















