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Le chef de la diplomatie belge Maxime Prévot a réclamé mardi une enquête « complète et transparente » sur l’incident survenu en Tunisie avec la flottille pour Gaza, dont les militants disent avoir été la cible d’une attaque de drone.
« La Belgique reste attentive à l’évolution de la situation concernant la flottille Global Sumud. Nous soulignons l’importance d’une enquête complète et transparente sur l’incident de Tunis et appelons à garantir la sécurité de tous les membres de l’équipage », a écrit M. Prévot dans un message sur X.
« Nos services suivent la situation de très près », a-t-il insisté alors que plusieurs Belges participent à cette action.
La flottille pour Gaza a affirmé, vidéos à l’appui, qu’un de ses bateaux avait été visé dans la nuit de lundi à mardi par une « attaque de drone » au large de Tunis, mais les autorités tunisiennes ont assuré n’avoir détecté « aucun » engin selon leurs observations préliminaires.
La flottille a affirmé que les six personnes à bord étaient saines et sauves, faisant état de dégâts matériels et dénonçant « des actes d’agression visant à faire dérailler (sa) mission ».
Cette opération a pour but d’aller livrer de l’aide humanitaire à Gaza par la voie maritime afin de « rompre le blocus illégal de Gaza », selon ses organisateurs. Deux tentatives précédentes avaient été bloquées par Israël en juin et juillet.
Une partie de ces militants a embarqué dans plusieurs bateaux depuis Barcelone il y a huit jours et un convoi actuellement sur les côtes tunisiennes doit se joindre à eux, déterminé à prendre la mer mercredi. La flottille, menée notamment par la militante suédoise Greta Thunberg, compte rallier Gaza à la mi-septembre.
Mardi, le ministre belge des Affaires étrangères a rappelé que l’accès au territoire palestinien dévasté par la guerre n’était actuellement pas autorisé.
« Les initiatives civiles visant à atteindre Gaza doivent donc évaluer attentivement les risques encourus », a souligné Maxime Prévot.
« Nous n’encourageons pas ce genre de flottille, car cela peut fondamentalement aggraver la situation et met également leurs participants en danger », avait fait valoir de son côté la Commission européenne lundi, par la voix d’une porte-parole.
