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« J’assumerai le bilan de ce gouvernement » : Adrien Dolimont s’exprime, quelques jours avant le vote du budget de la région wallonne

Par RTL info avec Belga
Alors que le vote du budget de la région wallonne approche, le Ministre-Président Adrien Dolimont affirme assumer les mesures proposées.

« Le bilan de ce gouvernement, je l’assumerai pleinement à l’issue de cette législature et même au-delà. Jamais nous ne nous défausserons parce que nous pensons que nos décisions sont responsables », a affirmé jeudi le ministre-président wallon, Adrien Dolimont, alors que le budget 2026 de la Région doit être approuvé plus tard dans la soirée par le parlement wallon réuni en séance plénière.

« Nous partageons des visions profondément différentes de la société que nous voulons construire. C’est le choix de l’électeur de changer. Comme il a été du choix de l’électeur de faire confiance au parti socialiste pendant près de 40 ans. L’alternative dont vous ne cessez de parler a lourdement été sanctionnée par les Wallonnes et les Wallons », a-t-il souligné.

« Le changement peut faire peur au début mais il est nécessaire si nous voulons faire de notre Wallonie une région motrice en Europe dans la prochaine décennie. Ne pas changer, c’est prendre le risque de devenir ringard », a ajouté le libéral.

Selon ce dernier, le budget initial 2026 poursuit une trajectoire « exigeante mais lucide, avec des économies structurelles et le maintien du cap budgétaire que nous nous étions fixé ». « Je ne démordrai pas de mon leitmotiv : la soutenabilité de nos finances publiques en assurant notre crédibilité », avec un retour à l’équilibre en SEC à l’horizon 2029, a-t-il insisté.

« Cela veut évidemment dire que nous devrons continuer à nous endetter. Je m’étonne d’ailleurs que certains semblent découvrir aujourd’hui qu’un déficit crée de la dette. Il me semblait pourtant que c’était le b.a.-ba des cours de finances publiques », a poursuivi Adrien Dolimont.

Par contre, la Wallonie doit s’endetter « moins vite et maîtriser tout éventuel effet boule de neige. Et je peux vous dire que les effets boule de neige, nous en avons découvert quelques-uns dans nos placards… En plus d’ingénieurs et parfois poètes à nos heures perdues, nous avons développé pas mal de compétences pour nettoyer sous les tapis », a-t-il ironisé avant de balayer les critiques de l’opposition sur les efforts budgétaires que l’exécutif ne s’imposerait pas ou sur la situation de l’emploi au sud du pays.

« Je ne referai pas à cette tribune le débat de chiffres ou de pourcentages d’emploi, de faillites ou de création d’entreprises. En fonction du trimestre retenu, du paramètre retenu, nous pourrons chacun et chacune présenter la face de la pièce que nous voulons montrer », a expliqué le ministre-président.

« Nous faisons le choix d’une Wallonie qui assume ses responsabilités budgétaires, qui s’inscrit dans la collaboration avec le fédéral sans subir ses mesures, qui modernise ses outils fiscaux et comptables, qui renforce ses politiques économiques, sociales et environnementales. On peut contester nos options, mais on ne peut pas dire qu’elles sont floues et que nous n’avons pas de cap », a-t-il conclu.

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