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La Belgique a officiellement introduit une demande de transfèrement auprès de la République d'Iran, a affirmé le porte-parole de la ministre des Affaires Etrangères Hadja Lahbib mardi matin.
La famille et les proches d'Olivier Vandecasteele ont mis en garde, mardi, les autorités devant la dégradation de l'état de santé du détenu belge. Sa vie est en danger, ont-ils averti alors qu'entre en vigueur le traité de transfèrement de prisonniers conclu avec l'Iran.
Le travailleur humanitaire est emprisonné depuis 418 jours en Iran et ses conditions de détention se sont de nouveau détériorées, selon un communiqué envoyé par sa famille et ses proches.
Interrogé mardi, le porte-parole de la ministre des Affaires Etrangères a précisé que celle-ci avait plaidé une nouvelle fois pour la libération du travailleur humanitaire, lundi au cours d'un nouvel entretien avec son homologue iranien. La ministre a également plaidé pour l'amélioration des conditions de détention de M. Vandecasteele, a-t-il ajouté.
Le traité de transfèrement étant entré en vigueur, la Belgique a introduit ce mardi une demande de transfèrement officielle auprès de la République iranienne, a-t-il précisé.
M. Vandecasteele a été arrêté le 24 février et a été condamné au terme d'un simulacre de procès à 40 ans de prison pour espionnage et 74 coups de fouet, selon les médias iraniens. La Belgique tente d'obtenir sa libération en recourant à un traité de transfèrement qui permettrait d'échanger le prisonnier belge contre Assadolah Assadi, diplomate iranien condamné en 2021 à vingt ans de prison pour un projet d'attentat terroriste.
La Cour constitutionnelle a rejeté les recours en annulation du traité entré en vigueur mardi. Elle a toutefois assorti son arrêt d'une condition: la Belgique devra informer du transfèrement les cibles du projet d'attentat, à savoir le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), pour leur permettre d'exercer un recours.