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La police anti-terroriste participe à l'enquête lancée après qu'un homme a été immolé par le feu près d'une mosquée à Birmingham, au centre de l'Angleterre, a indiqué la police mardi alors qu'un cas similaire s'est produit fin février à Londres.
L'agression s'est produite lundi en fin de journée dans le quartier de Edgbaston à Birmingham.
La victime qui sortait de la mosquée de Dudley Road rentrait chez elle quand une personne l'a aspergée d'une substance encore non identifiée et l'a enflammée. Elle a été conduite à l'hôpital avec des blessures sérieuses au visage, mais sa vie n'est pas en danger, a indiqué la police des West Midlands.
Un suspect a été arrêté après avoir été identifié par des policiers.
"Nous prenons cette affaire extrêmement sérieusement (...) nous gardons l'esprit ouvert sur le mobile de l'agresseur et nous ne spéculerons pas davantage à ce stade", a indiqué le surintendant Richard North, ajoutant que la police anti-terroriste collaborait à l'enquête.
"J'ai parlé aux gens ce matin et je sais à quel point ils sont inquiets et qu'ils attendent des réponses", a-t-il ajouté.
La police cherche notamment à savoir s'il y a un lien entre cette attaque et une précédente, qui a eu lieu fin février dans le quartier de Ealing, dans l'ouest de Londres. La victime était cette fois un homme de 82 ans qui se trouvait devant le West London Islamic Centre.
