Partager:
La réunion du Conseil national de Sécurité (CNS) consacrée à la situation en Russie a débuté dimanche peu après 10h00, au lendemain de la rébellion - stoppée entretemps - du chef de la milice Wagner Evguéni Prigojine contre les troupes régulières russes.
Le CNS doit discuter du rapport du Service Général du Renseignement et de Sécurité (SGRS). Il doit également se pencher sur ce qu'il s'est précisément passé samedi ainsi que sur les conséquences de l'échec du soulèvement pour les régimes russe et biélorusse - où s'est réfugié Prigojine. Le Conseil doit enfin examiner les répercussions de ces événements sur la guerre en Ukraine et pour l'Europe en général.
Le CNS réunit le Premier ministre et les vice-Premiers du gouvernement fédéral, ainsi que les ministres de la Justice, de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères. Selon les sujets abordés, il associe également les services de renseignement, de sécurité ou encore de justice. Son rôle: définir les grandes lignes politiques à suivre par les services de renseignement.
Une dizaine de Belges résident dans les régions russes de Rostov, Voronej et Lipetsk, qui ont été touchées samedi par le mouvement de rébellion de la milice Wagner. Tous ont pu être contactés et se portent bien, a confirmé la ministre des Affaires étrangères Hadja Lahbib à son arrivée au CNS.