Le parti socialiste ne votera pas la loi dite "anti-casseurs", un projet controversé qui vise à réprimer les actes de vandalisme commis lors des manifestations, annonce samedi le président du parti, Paul Magnette, dans le journal L'Écho.
Le texte, à l'initiative de l'ancien ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne, est en discussion depuis près d'un an et est décrié par les syndicats et tout un pan de la société civile, notamment car il menace le droit de manifester.
"On ne va pas voter ce texte", confirme Paul Magnette. "Je reconnais que le fondement du texte était légitime. (...) L'intention était de s'attaquer aux casseurs de manière à favoriser la liberté de manifester", souligne celui qui est également bourgmestre de Charleroi.
Le président du parti socialiste épingle cependant des "problèmes liés au contexte". "La question du droit de grève, la limite de 100 participants, la liste des articles du code pénal concernés avec un risque de réinterprétation. Les craintes des syndicats, de Greenpeace et des activistes climat sont légitimes. Comment faire pour empêcher de manifester quelqu'un qui est frappé d'une interdiction?", s'interroge l'élu local. "Plutôt que de voter une loi mal faite, je pense qu'il faut enlever ces articles-là du projet de code pénal et poursuivre l'analyse du reste du texte", suggère-t-il.
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S'il y avait une loi sur les anti-pipi sur les combi de la police, je la voterais tout de suite.
José PIERARD