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"Le choix de la rupture". Tel était le slogan du PTB samedi soir à l'occasion des vœux de nouvel an de la section bruxelloise du parti. Les têtes de listes aux prochaines élections, Nabil Boukili (Chambre) et Françoise De Smedt (Parlement bruxellois), ont invité les socialistes et les écologistes à les suivre dans la rupture avec les politiques traditionnelles.
"Nous voulons une toute autre politique. La question clé, c'est de savoir si d'autres partis sont prêts à nous accompagner dans cette rupture? Nous disons aux socialistes et aux écologistes: arrêtez avec vos accords préélectoraux avec les libéraux ou les nationalistes, vos fausses promesses qui seront périmées le lendemain des élections", a lancé Mme De Smedt devant les militants bruxellois réunis à Anderlecht.
"Les prix explosent, une petite minorité s'en met plein les poches. Ça ne peut plus durer. Nous avons besoin d'une rupture qui répond à l'urgence sociale", a souligné M. Boukili qui a visé à la fois les travailleurs, les jeunes ou encore les petits indépendants.
Parmi les revendications des communistes, figure l'instauration d'une taxe sur la fortune ou la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, répétée samedi. Peu importe la polémique récente sur les impôts payés par Colruyt en Belgique.
"On ne peut pas masquer la réalité: ces niches fiscales qui font que les multinationales paient beaucoup moins que nous. Notre pays est un paradis fiscal pour les multinationales et les multimillionnaires qui peuvent organiser légalement la possibilité de ne payer que ces clopinettes comme impôts. On a besoin d'une rupture pour taxer ces sociétés et supprimer la TVA sur les denrées alimentaires et les produits de première nécessité", a encore dit le député fédéral. "Les autres partis veulent-ils cette rupture? (...) Taxer les riches, c'est maintenant qu'il faut le faire".


















