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(Belga) Le Vlaams Belang a prétendu dimanche, lors d'une réception de nouvel an à Londerzeel (Brabant flamand), être le parti du "bon sens" contre "les petits jeux politiques", et celui du Flamand moyen contre les formations politiques "pleines de Flamands connus et d'influenceurs qui fréquentent davantage les studios TV que le Parlement, comme (le président de Vooruit) Conner Rousseau."
Le président du parti d'extrême droite, Tom Van Grieken, en a fait un jeu de mots sur les initiales "GV" qui, dans sa bouche, signifient tout autant "Gezond Verstand" (bon sens) que "Gewone Vlaming" (Flamand moyen), à l'opposé des "Bekende Vlamingen" (BV's). Il a répété ne plus vouloir que son parti soit qualifié d'extrémiste, jugeant que les extrémistes siégeaient dans les exécutifs qui, selon lui, gouvernent contre la volonté du peuple. "Nous ferons les comptes aux prochaines élections", a lancé le président du parti qui rivalise avec la première place dans les sondages. Ses cibles privilégiées auront été Vooruit et, surtout, la N-VA, qu'il soupçonne de vouloir pactiser avec les socialistes en 2024. Tom Van Grieken a rebondi sur plusieurs faits divers tragiques de ce début d'année pour réclamer un durcissement sécuritaire, et fait le comptes des dépenses publiques dans l'accueil des demandeurs d'asile pour réclamer un durcissement de la politique d'asile. Adoptant la posture victimaire, il a considéré que son parti serait la cible principale de l'ensemble de la classe politique lors de la prochaine campagne électorale. (Belga)
