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Depuis le début de cette année, restructurer une entreprise en passant par un licenciement collectif coûte en moyenne 5% plus cher et même jusqu'à 21% de plus dans certains cas par rapport à l'année dernière, selon un calcul du prestataire de services RH, SD Worx, rapporté lundi par Le Soir et De Standaard.
Ces coûts ont augmenté au 1er janvier en raison d'une mesure d'économie prise lors du conclave budgétaire d'octobre dernier visant à décourager les entreprises de licencier collectivement.
Depuis 2005 et le Pacte de solidarité entre les générations, les travailleurs confrontés à un licenciement collectif peuvent s'inscrire à une cellule pour l'emploi qui les aide à remettre leur carrière professionnelle sur les rails. En guise d'incitation à participer à cette cellule, les personnes licenciées reçoivent une indemnité de reclassement.
Jusqu'à la fin de l'année dernière, l'employeur pouvait demander à l'Onem de lui rembourser la différence entre cette indemnité de reclassement et l'indemnité légale de préavis dans le cas où cette dernière était inférieure. Mais depuis janvier l'État ne paye plus cette différence. C'est à l'employeur d'y aller de sa poche si l'indemnité de reclassement est plus élevée que l'indemnité de licenciement.
Selon SD Worx, ce changement législatif est passé inaperçu pour la grande majorité des entreprises. Il pourrait pousser des patrons à licencier encore plus ou à se déclarer en faillite, souligne le prestataire de services RH.