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Les recettes tirées des surprofits réalisés par le secteur énergétique seront plus élevées qu'attendu pour ce qui concerne 2022. En revanche, en raison de la diminution des prix sur le marché, elles seront inférieures aux prévisions cette année, ressort-il de la réponse de la ministre de l'Energie, Tinne Van der Straeten, aux députés Bert Wollants (N-VA) et Greet Daems (PTB).
En vue du contrôle budgétaire de ce mois, la ministre a demandé à la Commission de Régulation de l'Electricité et du Gaz (CREG) une nouvelle estimation des recettes issues de la production d'électricité. Il s'agit toujours à ce stade d'estimations puisque la facturation n'aura lieu que plus tard cette année.
Pour l'année 2022, la nouvelle estimation de la taxation des surprofits est supérieure de 231 millions d'euros aux estimations introduites dans le budget. Cela est dû principalement à des volumes plus élevés. Pour cette année, la contribution du secteur de l'électricité pour la période janvier-juin 2023 se situerait en revanche aux alentours des 692 millions euros. Soit 142 millions en moins par rapport aux estimations d'octobre.
Pour la contribution de répartition, la nouvelle estimation de la CREG se situe davantage aux alentours des 926,2 millions d'euros pour l'année 2023, soit 143 millions d'euros de moins par rapport aux prévisions d'octobre.
Si l'estimation pour 2023 est inférieure à ce qui avait été budgété lors du conclave, c'est en raison de la baisse des prix, ce qui entraîne naturellement une baisse des bénéfices excédentaires et de la contribution de répartition, a rappelé la ministre. La baisse des prix est une bonne nouvelle pour les consommateurs, et entraîne également une diminution du coût du tarif social de l'énergie pour l'Etat.