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Le Premier ministre Alexander De Croo a admis, lundi, n'avoir pas expliqué à Olivier Vandecasteele, après sa libération de prison en Iran et son retour en Belgique, qu'un second volet de l'opération Blackstone était en cours, ce qui a conduit à la libération, vendredi, d'un Danois et de deux Irano-Autrichiens.
Le chef du gouvernement, accompagné par ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Hadja Lahbib et Ludivine Dedonder, avait rencontré le travailleur humanitaire dès son arrivée, le 26 mai à l'aéroport militaire de Melsbsroek. Il arrivait du sultanant d'Oman qui a joué le rôle d'"intermédiaire" entre la Belgique et l'Iran, a expliqué M. De Croo.
"A ce moment-là, non", a affirmé, lundi, le Premier ministre au micro de l'émission Matin Première de la RTBF alors qu'on lui demandait s'il avait "tout raconté" à Olivier Vandecasteele, comme à d'autres personnes qui l'interrogeait sur une éventuelle suite de l'opération. Baptisée Blackstone, celle-ci a également entraîné le retour au pays d'un diplomate iranien condamné en Belgique pour terrorisme, Assadollah Assadi.
"A ce moment-là, et cela a été difficile, j'ai fait le choix de ne pas raconter le fait qu'il y avait un deuxième volet. Parce que le risque était trop grand pour trois personnes dont on savait qu'on allait les libérer. Mais je voulais être sûr qu'on pouvait le faire. Leur vie était plus importante", a dit M. De Croo.
Les trois Européens libérés par l'Iran après une médiation de la Belgique et grâce à l'aide d'Oman ont regagné, samedi, leur pays après avoir transité par Bruxelles.