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La rupture de confiance entre les syndicats de police et le gouvernement demeure. Les seconds ne digèrent pas le report de la mise en œuvre d'un accord sectoriel lors du conclave budgétaire d'octobre et réclament toujours que les engagements pris soient respectés.
Les syndicats avaient quitté la séance de la commission de l'Intérieur de la Chambre il y a quelques semaines pour exprimer leur colère. Ils étaient de retour mardi. "C'est le temps de la reconstruction" de la confiance, a souligné Vincent Gilles (SLFP). "De qui viendra le geste de paix pour rétablir le dialogue social?". "Le signal doit venir de celui qui provoqué tout cela", a dit Carlo Medo (SNPS). "La confiance sera rétablie seulement si l'accord est exécuté comme il a été signé. Alors nous pourrons voir comment nous pourrons nous comporter les uns envers les autres à l'avenir".
L'accord salarial qui devait entrer en vigueur le 1er janvier a été reporté au mois d'octobre, et de façon échelonnée. Le système des NAPAP (Non activité préalable, système de fin de carrière permettant d'arrêter le travail quelques années avant la pension) est quant à lui appelé à s'éteindre.