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L’accord de majorité adopté l’an dernier prévoit de porter de 50 à 60 % le seuil de réussite pour ces épreuves. Un objectif encore répété il y a une dizaine de jours dans la presse par la ministre de l’Education, Valérie Glatigny (MR).
Selon des chiffres de la commission des évaluations livrés lundi dernier par Le Soir, pareil relèvement pourrait toutefois entraîner quelque 12.000 redoublements supplémentaires, soit 1.449 en 6e primaire (pour l’épreuve du CEB) et 10.939 en 2e secondaire (pour le CE1D). Une perspective inacceptable pour le PS, le PTB et Ecolo.
Selon ces formations, aucune étude scientifique ne vient soutenir l’opportunité de pareil relèvement du seuil de réussite. Une ambition qui ne serait en fin de compte motivée que par le seul « choix idéologique » du MR, ont-elles fait valoir.
Sans surprise, les députés MR et Engagés ont repoussé les trois textes.
Exposant la position de la majorité, Stéphanie Cortisse (MR) a rappelé que ce relèvement du niveau d’exigence était déjà prévu dans le précédent accord de majorité PS-MR-Ecolo.
Pour la libérale, un renforcement des exigences du CEB s’impose à l’aune du taux d’échecs important constaté aujourd’hui en début du cycle secondaire. La députée a assuré que l’objectif n’était pas de simplement relever le seuil de réussite, mais d’offrir des mesures de soutien aux élèves qui le nécessiteront.



















