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"Sans une immigration contrôlée et une intégration réussie, nos valeurs vont être détruites", met en garde une députée N-VA

La députée européenne N- VA Assita Kanko était l'invitée du Face à Buxant de ce dimanche 8 juin. Elle s'est prononcé sur la nécessité, ou non, d'une immagration contrôlée en Belgique. 

"Votre formation politique, la N-VA, a des positions parfois très dures en matière d’immigration et d’asile. Vous dites quoi à ceux qui sont peut-être au Burkina Faso et qui vous verraient passer sur les réseaux sociaux, venez en Belgique ou ne venez pas?", interroge Martin Buxant l'eurodéputée Assita Kanko. 

"Mon parti n’est pas dur, mais honnête. Ce qu’on dit c’est qu’il faut être sincère. On doit gérer l’immigration et l’intégration doit être une réussite sinon évidemment qu’on détruit la vie de nos citoyens et les valeurs qu’on a héritées des Lumières", met en garde l'eurodéputée de la N-VA, originaire du Burkina Faso. 

"Une personne du Burkina Faso m'a demandé si c’était vrai que des personnes qui ne travaillent pas reçoivent de l’argent gratuitement, mais qu’il allait y avoir une réforme. La personne était choquée [que ça soit le cas]. 'Qui va payer pour ça?', m'a-t-elle lancé. 'C’est quand même dingue. Il faut travailler pour gagner de l’argent', s'est exclamée cette personne", a expliqué l'eurodéputée.  

Une immigration contrôlée

"Mais la Belgique a besoin d’immigration vu que sa population vieillit. Une immigration contrôlée, serait la solution?", interroge alors Martin Buxant. Une position partagée par Assita Kanko, même si, pour elle, ce n'est pas suffisant. "Il faut une intégration réussie" et "gagner la guerre des talents parce qu’aujourd’hui le Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne engagent les talents dont nous avons besoin. 

"Quand je vais à Brussels Airlines et qu’ils me disent regardez Qatar Airways qui nous fait de la concurrence et qui va accueillir un expert dont nous avons besoin aussi, mais nous avons trop de procédures compliquées. Alors je me dis comment pouvons-nous résoudre ce genre de problème", s'interroge la femme politique. 

La question du voile

Et la question du voile, dans tout cela? "C’est la soumission", tranche Assita Kanko. "Ce n’est pas seulement la soumission de la femme, mais aussi la société qui veut être libre et qui considère les femmes et les hommes égaux. Le voile est un instrument de l’entrisme islamique dans nos sociétés en Europe. Il ne faut pas le sous-estimer, ce n’est pas anodin. Quand le nombre de voiles commence à augmenter dans la société, vous allez voir qu’il y a une autre histoire [qui commence à s’installer], y a une pression sur les femmes, sur la société. 
 

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