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Les dirigeants européens sont actuellement réunis en sommet à Bruxelles. Des discussions dominées par le conflit israélo-palestinien. Les Etats membres essaient de trouver un terrain d'entente pour mettre en place un cessez-le-feu humanitaire et acheminer l'aide à Gaza.
À l'heure actuelle, les discussions sont toujours en cours. Mais alors, qu'est-ce qui coince ?
En fait, c'est la formulation de la proposition de l'Europe. En effet, dans ce conflit, chaque mot compte, sous-entend un positionnement diplomatique et l'interprétation de ce qu'en ferait les deux parties est au cœur des inquiétudes.
Faut-il une trêve ? Demander un cessez-le-feu ? Imposer une pause humanitaire ? Les 27 sont divisés sur la question.
D'un côté, il y a le positionnement de l'Allemagne, de l'Autriche ou encore de la Hongrie pour qui le fait qu'Israël puisse se défendre est primordial.
Et de l'autre côté, il y a la position de l'Espagne ou encore de l'Irlande, pour qui la sécurité et la solidarité envers des civils palestiniens, qui sont sous les bombes, puissent être assurées.
Entre les deux, il y a la Belgique, qui ne choisit pas de camp, mais qui impose deux priorités : la libération des otages et la mise en place d'un accès sécurisé pour les convois humanitaires vers Gaza et ce, dès que possible, via une pause humanitaire.