Surprise au congrès du MR à Walibi : Bart De Wever invité par Georges-Louis Bouchez

Ce dimanche, le MR organise à Walibi une journée des familles. Des milliers de membres du parti, adhérents et mandataires peuvent profiter d’une journée gratuite au parc d’attractions.

Avant les sensations fortes, place aux discours. Ce dimanche matin, le MR avait invité plusieurs personnalités à prendre la parole face aux militants. Après les passages de plusieurs humoristes comme Hugo Simon ou Sacha Ferra, c’est notre Premier ministre qui est apparu sur scène. Bart De Wever a en effet été invité par le président du MR, Georges-Louis Bouchez.

« Tu vois que tu es ici chez toi », s’est visiblement réjoui le président du MR, étant donné les nombreux applaudissements. « Quel plaisir de vous voir. Je suis content d’avoir déjà vu une tasse de café car Il faut être solide sur les jambes pour croiser Georges-Louis le matin. Il bondit déjà plus fort qu’a Walibi dans un château gonflable les jours de semaine ordinaire. Imaginez le jour le plus important de son année… », a répondu le leader des nationalistes flamands. « Au cours des six derniers mois, nous avons réalisé ensemble d’importants projets pour remettre ce pays sur les rails ».

Bart De Wever a ensuite énuméré les mesures engrangées en quelques mois par le gouvernement Arizona : limitation dans le temps des allocations de chômage, fin de la sortie du nucléaire, flexibilisation du travail, etc. « Pour toutes ces réformes, le soutien du MR a été crucial », a-t-il assuré.

Georges-Louis Bouchez s’est ensuite exprimé. Le libéral s’est saisi de l’assassinat de l’influenceur américain d’extrême-droite Charlie Kirk pour lancer une charge contre les mouvements de gauche. « No pasaran au Vlaams Belang, no pasaran au PTB », a-t-il lancé devant les nombreux militants réunis à Walibi pour les « Estivales du MR ».

« Tout oppose le projet libéral à Charlie Kirk mais personne ne doit payer de sa vie ses opinions », a-t-il affirmé. « Je voudrais lancer un message à la gauche car j’ai été stupéfait de voir sur les réseaux sociaux des militants et même des représentants dire que ce monsieur avait eu ce qu’il cherchait. (…) S’il n’y a pas de place pour les fascistes, ce que je partage, il n’y en a pas plus pour les communistes, les extrémistes de gauche, toutes ces structures qui, parce qu’elles considèrent détenir la vérité, être la parole du bien, pensent qu’elles peuvent faire usage de la violence, violence que notre formation politique subit, que je subis au quotidien ».