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Plusieurs plateformes spécialisées indiquent qu’il faut changer de contrat d’énergie. Mais la Creg, le régulateur, répond qu’il n’y a pas d’urgence. Alors que faut-il en penser? La journaliste de l’Echo, Caroline Sury, livre de précieux conseils.
Les prix de l'énergie connaissent depuis plusieurs mois une nette baisse. Le prix du gaz sur le marché européen fluctue actuellement entre 32 et 36 euros le mégawatt-heure, contre 58 euros en février dernier. "Cela signifie que les prix diminuent", a expliqué Caroline Sury, journaliste économique. Cette baisse a des répercussions positives sur les tarifs d'électricité, les deux étant directement liés.

Les contrats d’énergie sont aussi en baisse: fixes comme variables
Ces baisses profitent aux consommateurs. Comparateur Énergie a révélé que les contrats fixes accusaient une réduction annuelle moyenne de 23 % sur les trois derniers mois. Cela équivaut à une économie de 580 euros pour une consommation moyenne de 3 500 kWh en électricité et 17 000 kWh en gaz. Les contrats variables ne sont pas en reste avec une diminution de 22 %, représentant environ 520 euros économisés par an.

Le détenteurs de contrats variables sont avantagés
Nous serions donc tentés de changer de contrat pour opter pour une proposition plus généreuse. Cependant, la CREG, régulateur fédéral de l'énergie en Belgique, relativise l'urgence de changer de contrat. "70 % des ménages disposent déjà d’un contrat à tarif variable. Si les prix baissent sur le marché, leur facture baissera automatiquement", précise Caroline Sury. Raison pour laquelle le régulateur leur recommanderait de ne pas en changer. En d’autres termes, les détenteurs de ces contrats bénéficient déjà de la tendance à la baisse des tarifs sans s'engager davantage.
Le contrat fixe devient de plus en plus séduisant
Pourtant, il pourrait être judicieux d'explorer les opportunités offertes par le marché. "Les fournisseurs sont hyper dynamiques et multiplient les réductions pour attirer des nouveaux clients", indique Caroline Sury. Le tarif fixe, historiquement moins avantageux, devient plus compétitif. La différence avec les tarifs variables est désormais limitée à 12 %, soit environ 21 euros par mois (lors qu’auparavant, elle pouvait atteindre 20%).


















