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La SNCB va déployer un vaste plan d’actions destiné à améliorer le bien-être de ses collaborateurs, annonce-t-elle jeudi.
En début d’année, une enquête a été menée avec le soutien d’IDEWE, un service de prévention indépendant, afin d’identifier les risques susceptibles d’impacter l’environnement professionnel. À partir de ces résultats, tous les départements de l’entreprise ferroviaire ont été mobilisés pour élaborer un plan concret, articulé autour de quatre piliers : une culture d’entreprise plus ouverte, des conditions et lieux de travail inclusifs, une collaboration renforcée entre départements et davantage d’opportunités de formation pour valoriser les compétences.
Le programme sera suivi de près par le Comité de direction et fera l’objet d’une concertation régulière avec les partenaires sociaux dans le cadre des comités de bien-être.
Une attention particulière est par ailleurs portée au personnel de Securail, le service en charge de la sécurité des usagers du rail. Ce personnel évoque une ambiance de travail délétère et critique ouvertement la direction, selon une enquête menée par les syndicats CSC-Transcom et CGSP Cheminots, citée mardi dans la presse.
Les résultats de cette enquête ont été présentés et discutés avec la direction concernée le 2 juin, indique la SNCB. Un suivi des plans d’action a été convenu et des réunions de travail ont été programmées. La direction s’est engagée à travailler sur la base des constats formulés par les syndicats, complétés de ses propres analyses. L’objectif commun est d’aboutir à des améliorations dans les différents domaines.
