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Greenpeace Bruxelles a mené une campagne d'affichage dans les rues de la capitale la nuit de jeudi à vendredi pour sensibiliser les habitants à la question de l'alimentation saine, juste et durable.
Plusieurs affiches ont été disposées dans les artères de la ville, reprenant les slogans tels que "La malbouffe, nous la payons deux fois?", "Le kilo de carottes vous coûte 1,10 euros, l'agriculteur.trice en reçoit 0,15 euros", "Le bio, que pour les bobos?". Ces messages sont associés à un QR code à scanner avec son smartphone pour en savoir plus et signer une pétition afin d'inciter les élus à se mobiliser pour faire évoluer le système alimentaire.
Cette évolution "ne peut reposer uniquement sur les épaules des citoyen·nes et des agriculteur·rices. Il s'agit bel et bien d'un enjeu de société", assure le volontaire bruxellois Jean-Louis Berra, cité dans le communiqué de l'ONG. "Aujourd'hui, notre système alimentaire est défectueux et injuste. Une agriculture largement industrielle met notre planète et la biodiversité en danger, les agriculteur·rices sont mal rémunéré·es, et de plus en plus de citoyen·nes doivent faire appel à des programmes d'aide alimentaire pour pouvoir se nourrir. Nos responsables politiques doivent de toute urgence s'emparer de ce sujet et en faire une priorité", poursuit le militant.
Un autre volontaire qui a participé à l'opération d'affichage nocturne, Kevin Bevant, incite les autorités politiques à "durcir le ton face aux géants de l'agroalimentaire". "Greenpeace, en collaboration avec de nombreuses associations, demande que les gouvernements agissent à travers les leviers de la restauration collective et de la sécurité sociale de l'alimentation afin de soutenir et généraliser ces solutions déjà existantes", ajoute-t-il.