Accueil Actu Belgique Société

"Cette hypothèse n'est pas crédible": le papa de Mélissa répète ses doutes sur les conclusions de l'enquête

Cela fait presque 30 ans que Julie et Mélissa ont été enlevées et tuées par Marc Dutroux. Ce mercredi, Gino Russo, le papa de Mélissa, était l'invité du RTL info Signatures. L'homme de 63 ans, aujourd'hui à la pré-pension après une carrière dans la sidérurgie, a répondu aux questions de Luc Gilson et Christophe Deborsu, et a répété ses doutes sur les conclusions de l'enquête. "Julie et Mélissa ont été enlevées le 24 juin 1995, et le 5 décembre, Dutroux est mis en prison jusqu'au 20 mars 1996. D'après le dossier d'instruction, les petites auraient survécu en autonomie dans cette cache autant de temps, alors que je le rappelle, il s'agissait d'une citerne à eau". 

Des doutes qu'il argumente "Moi, j'ai toujours contesté le fait que deux petites filles puissent vivre en autonomie pendant 106 jours. Des experts l'ont expliqué au procès, la température était trop basse, il aurait fallu au minimum 150 litres d'eau. Cette hypothèse, sur laquelle l'instruction s'est basée, n'est pas crédible". 

Alors comment Julie et Mélissa ont survécu autant de temps ? Selon Gino Russo, d'autres personnes seraient impliquées. "Moi, je dis que dans cette période-là, soit il y avait des personnes qui s'en occupaient, soit elles n'étaient pas là. J'ai toujours eu des questions, si je n'ai pas les réponses, toutes les hypothèses restent ouvertes, même les plus farfelues". 

En attendant, le sexagénaire continue de croire en sa version des faits. Il y a un mois, un jardin mémorial a été inauguré à la place de l'ancienne maison de Marc Dutroux à Marcinelle, mais la cave a été conservée intacte. Un souhait du papa de Mélissa. "J'espère qu'un jour, des personnes constateront d'elles-mêmes l'impossibilité de l'instruction qui a été faite". 

Aujourd'hui grand-père, Gino Russo passe désormais beaucoup de temps à s'occuper de sa petite-fille. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Commentaires

1 commentaire

Connectez-vous à votre compte RTL pour interagir.

S'identifier S'inscrire
  • Il sous-estime la capacité d'une personne à survivre. Des enfants ont déjà survécut dans des conditions bien pires pendant bien plus longtemps. On ne peut donc pas affirmer aussi catégoriquement que c'est impossible. Et dire "des experts", c'est comme les pubs "conseillé par des médecins"... on trouve toujours au moins quelques experts qui vont dans notre sens. Ce qu'il faut ce sont des preuves scientifiques, pas des avis, des suppositions ou des croyances.

    Thierry Frayer
     Répondre