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Autre tradition du 1er janvier : la fameuse choucroute de Liège. Une habitude qui perdure dans la cité ardente où de nombreuses boucheries et de nombreux traiteurs réalisent eux-mêmes leurs préparations.
Comme son père et son grand-père avant lui, Sébastien peaufine sa choucroute maison. Ni la casserole, ni la recette ont changé. "Du chou qui a été fermenté, ensuite, on y ajoute du vin blanc. Dans la boule à épices, j'y mets du thym, du laurier", indique le restaurateur. Plus elle est cuite, moins elle est acide. Deux heures semble être un bon compromis pour ce spécialiste de la choucroute. Sébastien en a prévu 200 kg cette année.
Pour l'accompagner, son étalage propose tout ce qu'il faut : saucisses de Francfort, côtes de porc fumées, jambonneaux, lards fumés... Mais son produit phare : une saucisse de Strasbourg fumée à l'arrière de l'atelier. "Pour moi, c'est très important parce qu'il n'y pas que le goût de la choucroute qui doit être relevé. Pour moi, une bonne choucroute, ce sont de bons accompagnements, sinon, quel intérêt ?", précise Sébastien.
Entre 60 et 80 kg de choucroute vendus
Certains choisiront de la déguster au restaurant. Dans un établissement liégeois, elle est proposée depuis le mois d'octobre. "On vend 20 kilos de choucroute par semaine", indique. "Au moment du 1er janvier, c'est entre 60 et 80 kilos de choucroute qu'on envoie le jour même".
Il faut environ 5 services entre 12 h et 20 h 30 pour satisfaire les habitués. "C'est l'ensemble qui compte, seul ça n'a aucun intérêt", "On a toujours été élevé comme ça, le 1er janvier, on mange de la choucroute !". Il y aura le plaisir du goût, les bénéfices du chou et les organismes chargés par les fêtes. Pour espérer une belle année, on met une pièce sous l'assiette.
De quoi engorger les fosses septiques .
roger rabbit