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On devrait passer moins de temps dans les files d’attente aux contrôles des passeports cet été à l’aéroport de Bruxelles. Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin (MR) l’a indiqué lundi après-midi lors de la présentation du plan été de la police aéroportuaire.
Plus de 5 millions de passagers sont attendus pendant les mois de juillet et août et ces dernières années, le temps d’attente pour le passage aux frontières s’est parfois allongé jusqu’à 3 heures, en raison du manque de personnel. En effet, la police fédérale est en sous-effectif à l’aéroport de Bruxelles. Or les jours de grands départs, le nombre de passagers peut monter jusqu’à 90.000, ce qui complique le travail de la police aéroportuaire et augmente le temps d’attente dans les files.

Des renforts et du personnel supplémentaire devraient mettre un terme à ces désagréments., selon le ministre de l’Intérieur. Des agents supplémentaires seront affectés aux contrôles des passeports pendant les périodes de pointe. Les jours classés orange, la capacité augmentera de 30 % et de 40 % les jours rouges. Les renforts seront temporairement prélevés sur d’autres services, mais à long terme, un recrutement et une formation ciblés devraient permettre d’augmenter les effectifs.
« Nous travaillons à une solution structurelle, car ce n’est un secret pour personne que la police aéroportuaire, ainsi que les autres services de police, font face à une pénurie de personnel », a déclaré Bernard Quintin. « Pour la police aéroportuaire, on parle d’une pénurie de 23 %. L’urgence était donc de finaliser le plan été ». Les renforts ont été « répartis au maximum », selon Wald Thielemans, directeur général de la police administrative. « L’impact sur les sites d’origine ne sera pas trop important ». Dans les semaines à venir, un sixième box supplémentaire sera installé pour les agents de la police aéroportuaire. Ces six cabines seront toutes opérationnelles les jours de forte affluence. Fin avril, le gouvernement fédéral a déjà permis aux agents de Frontex, l’Agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, d’opérer sur le sol belge. Ils peuvent également être déployés pour le contrôle des frontières extérieures.
L’aéroport, une carte de visite importante
Bernard Quintin a souligné que c’était déjà sa troisième visite de travail à l’aéroport, alors qu’il n’est ministre de l’Intérieur que depuis un peu plus de quatre mois : « Notre aéroport national est une carte de visite pour Bruxelles et la Belgique. Avec plus de 60.000 employés, c’est également le deuxième employeur ». Zaventem n’est pas seulement important pour l’image de la Belgique à l’étranger.
Un processus fluide est important pour la sécurité, mais aussi pour l’image de la Belgique.
Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport, salue ces nouvelles mesures. « Nous, et certainement nos voyageurs, apprécions cela. Brussels Airport est un hub stratégique, et le contrôle aux frontières est un élément essentiel de notre opération. La police en est un maillon crucial. Un processus fluide est important pour la sécurité, mais aussi pour l’image de la Belgique ». Le directeur général de Brussels Airport précise : « Il est évident que d’avoir de longues files d’attente aux arrivées n’est pas une bonne chose pour l’image du pays. »
Le renforcement des contrôles aux frontières sera nécessaire, notamment parce que Brussels Airlines accueillera plus tard cet été un nouvel Airbus. Grâce à cet avion, la compagnie augmentera ses vols vers l’Afrique de 10 %.


















