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Procès hypermédiatisé de Gérard Depardieu, sortie de prison accordée puis suspendue pour Pierre Palmade, l'affaire Stéphane Plaza... Jamais autant d'artistes français n'avaient alimenté la rubrique des faits divers, voire la chronique judiciaire. Face à ce constat, une question se pose : les artistes sont-ils déconnectés des citoyens ?
C'est une étude menée par 366, la régie nationale de la presse quotidienne régionale en France : les artistes sont-ils déconnectés des citoyens ? Dans le classement, ils sont 2èmes, juste derrière les politiques.
Et ce n'est pas un très bon résultat, puisque la question était : "Avez-vous le sentiment que, quand une série de secteurs parle de vous, ils vous connaissent ?". Pour les politiques, les Français répondent non à 66 %, et pour les artistes, c'est non à 63 %. Voilà qui témoigne d'une vraie perte de confiance.
Les Français pensent-ils que les entités suivantes parlent de la vie quotidienne en connaissance de cause ? La réponse est non à 51 % pour les leaders syndicaux, 49 % pour les journaux télévisés, 47 % pour la presse quotidienne régionale et 47 % pour les sondeurs. Celui qui s'en sort le mieux, c'est le maire avec 63 % de "oui".
Autre illustration de cette défiance, de ce fossé qui se creuse entre les citoyens et les personnalités publiques : si on demande "Est-ce que vous pensez que tous ces gens parlent de vous de manière sincère ?", c'est non à 70 % pour les politiques et 59 % pour les artistes.
Mais d'où vient ce sentiment de déconnexion ? Il est souvent amplifié par la médiatisation des cas les plus flagrants, comme au temps du Covid, où des célébrités ont vécu le confinement dans des maisons plutôt belles à la campagne. Mais ce phénomène occulte la réalité de la majorité des artistes, qui vivent des expériences plus proches de celles du grand public.
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