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"Il pourrait y avoir des règlements de compte": pour ces enseignants de Charleroi, le projet d’évaluation ne passe pas

L’agitation est forte dans le milieu professoral à Charleroi. Depuis l’annonce d’un projet d’évaluation pour les professeurs, des protestations se font entendre. Pour ces enseignants, ce projet pourrait être dangereux et créer des rivalités.

Ce mardi, les rues de Charleroi raisonnaient aux sons des protestations d’enseignants. La raison ? Un projet d’évaluation pour les professeurs. Des évaluations qui peuvent aboutir, dans certains cas, à des sanctions pouvant aller jusqu’au licenciement. Et ce, même pour des professeurs nommés.

"Imaginez que j’envie la place d’un collègue voisin. Je pourrai dire ‘mon collègue fait mal son travail’ et je pourrai bénéficier de ses heures. C’est sûr qu’il pourrait y avoir des règlements de compte" s’agace Anne-Sophie Mignolet, professeur de français dans une école de Charleroi.

Une délégation a été reçue par la fédération du PS, où elle a déposé ses inquiétudes. "C’est seulement sur base de l’ensemble des échanges qui doivent encore être menés ce jeudi que le gouvernement va reprendre la discussion. On est encore en pleine négociation" explique le président du PS, Paul Magnette.

Les enseignants ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils iront taper à la porte du MR et d’Écolo pour se faire entendre si cela était nécessaire.
 

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Commentaires

8 commentaires

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  • démission de madame désir et le plus vite serrais le mieux

    alfred wan
     Répondre
  • Notre chère ministre ferait mieux d'évaluer la formation des futurs enseignants. Remettre plus de pédagogie et méthodologie dans leur cursus.

    Jean-Luc Rolland
     Répondre
  • Les évaluations c'est pourtant leur quotidien, mais quand elles pivotent de 180 ° ça les dérange.

    Michel Scavée
     Répondre
  • S’ils ont peur des évaluations c’est qu’ils ne sont pas droit dans leurs bottes...ou que ce sont des copains des amis du parti magouilleur. Nous en service public on y a eu droit et au moins presque 90 %des places de dirigeants sont occupées par des gens ayant les compétences et les 10 % restant par ceux qui ont la bonne carte de parti.

    Alain OPDEBEECK
     Répondre
  • S’ils ont peur des évaluations c’est qu’ils ne sont pas droit dans leurs bottes...ou que ce sont des copains des amis du parti magouilleur. Nous en service public on y a eu droit et au moins presque 90 %des places de dirigeants sont occupées par des gens ayant les compétences et les 10 % restant par ceux qui ont la bonne carte de parti.

    Alain OPDEBEECK
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