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Les piquets positionnés depuis 3h00 ce jeudi matin à l’entrée des centres de distribution de Lidl ont tous été levés, a-t-on appris à la mi-journée auprès de la chaîne de supermarchés et des syndicats.
Peu après 10h00, les représentants des travailleurs, qui entendaient dénoncer une charge de travail dans les magasins qui «n’est plus tenable», avaient déjà mis fin à leurs actions devant les deux dépôts situés en Wallonie, à La Louvière et Marche-en-Famenne. Les centres situés en Flandre (Genk, Saint-Nicolas et Gullegem) ont suivi sur le coup de 12h30.
Les syndicats déplorent un manque structurel de personnel dans les magasins ainsi qu’une pression croissante sur les travailleurs. Marie-Cécile Franck est déléguée CNE. Elle explique : « On a une réunion le 10 juin. Aujourd’hui, on alerte Lidl et on lance un appel au secours pour les travailleurs. On leur demande vraiment d’écouter les travailleurs et que des actions soient entreprises parce qu’à l’heure actuelle, ce n’est plus tenable ».
Christopher Renette, un autre délégué CNE ajoute : « Le personnel n’en peut plus. Il est à genoux ».
Selon les représentants syndicaux, la direction a écouté les préoccupations des travailleurs et a promis de leur présenter un plan mardi, jour d’une réunion de concertation nationale. Si ce n’est pas le cas, un préavis de grève pourrait être déposé, ont menacé les représentants des travailleurs.
Le groupe allemand, quant à lui, a dit « vivement regretter » cette initiative, d’autant qu’une réunion syndicale nationale était déjà prévue pour mardi prochain. Dans un communiqué, l’entreprise déplore l’absence de concertation en amont : « Aucune concertation n’a eu lieu en amont avec les militants concernés, alors que Lidl privilégie toujours un dialogue constructif ». La direction assure toutefois rester ouverte au dialogue avec les représentants syndicaux.
Aucune répercussion concrète n’a eu lieu sur la distribution dans les magasins. L’action s’est clôturée vers 10h dans les deux cetres du côté francophone, mais persiste dans les trois centres restants côté néerlandophone, où les syncidats ont demandé à rencontrer la direction aujourd’hui. À Genk, la direction devrait venir à la rencontre des syndicats dans la journée.
