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Les métiers en pénurie risquent de le rester: seul un chômeur sur 30 se forme pour une filière en difficulté

Selon les derniers chiffres disponibles (2022), un demandeur d'emploi sur trois formé par le Forem et ses partenaires avait choisi une filière en pénurie. Cela représente 7.681 personnes. Soit un demandeur d'emploi wallon sur 30, écrit L'Echo dans son édition de samedi.

C'est la première fois que des données sur le taux d'insertion sur le marché du travail des demandeurs d'emploi formés aux métiers en pénurie sont dévoilés, relève L'Echo.    

Il en ressort qu'un peu plus de la moitié de ceux qui ont pris part à une formation pour un métier en pénurie ont occupé un emploi pendant au moins six mois dans l'année qui a suivi. 77,7% ont travaillé au moins un jour dans l'année.    

Les secteurs où l'on trouve les taux d'insertion les plus élevés sont le transport et la logistique (87,2%), le commerce (80%) et l'industrie (79,9%). Le taux le plus faible concerne l'informatique et les télécoms (63,9%).  

Par contre, ce sont très clairement les personnes les plus proches de l'emploi (qualifiées, jeunes et chômeurs depuis peu) qui s'en sortent le mieux. Les personnes peu qualifiées, les personnes âgées et chômeurs de longue durée restent très difficiles à capter, note L'Echo.   La Wallonie compte 223.000 demandeurs d'emploi inoccupés et 158 métiers en manque de main-d'œuvre.

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Commentaires

5 commentaires

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  • "77,7% ont travaillé au moins un jour dans l'année. " Bravo ! Ils ont travaillé un jour pour voir, puis ils ont trouvé ça fatigant et sont retournés au chômage.

    roger rabbit
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  • supprimer le chômage et le lendemain ils trouvent du travail.

    jean-pierre lanhove
     Répondre
  • Ilm faut peut-être se demander pourquoi ce sont des métiers en pénurie ! Mal payé, trop flexible, pas reconnu...

    Maxime Brunet
     Répondre
  • ne leurs demandons pas la permission mettons les au devant de choisir et former les idem pour tout les jeunes et moins jeunes des cpas parce que on ne parle jamais de ceux la

    dominique decarnoncle
     Répondre
  • Il faudrait expliquer cela au PS ! C'est à cause d'eux que le "ne rien faire" est parfois plus avantageux

    Michel Danielle Hancart Faucon
     Répondre