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Les prix de l'immobilier continuent de grimper en Belgique, mais MOINS vite que l'inflation: "Taux d'intérêt, énergie et... guerre en Ukraine"

Le marché immobilier belge a connu un léger recul en 2022, avec une baisse du volume de transactions de 2%, d'après le baromètre immobilier des notaires publié jeudi par la fédération du notariat (Fednot). En revanche, le prix des biens a continué à progresser, même si la hausse est restée inférieure à l'inflation.

L'activité immobilière a, l'an dernier, reculé de 2% par rapport à 2021. La baisse est de 2,1% en Wallonie, de 2% en Flandre et de 1,5% à Bruxelles. Les provinces wallonnes ont toutefois observé une évolution de l'activité en ordre dispersé: les provinces de Namur (-7,1%), du Brabant wallon (-4,9%) et de Liège (-3,4%) ont enregistré un recul.

En revanche, l'activité a été stable dans la province du Hainaut et en croissance dans la province de Luxembourg (+4%). Néanmoins, la baisse au niveau général est due "à une série de facteurs: la hausse des taux d'intérêt, les prix élevés de l'énergie, le haut niveau d'inflation et la guerre en Ukraine", explique le porte-parole de Notaire.be, Renaud Grégoire.

Du point de vue des prix, il fallait débourser 319.123 euros en moyenne pour une maison en 2022 (+8,2% par rapport à 2021). En un an, les acheteurs ont donc payé en moyenne 24.000 euros de plus pour une maison. Pour un appartement, il s'agit d'une augmentation de 3,6% soit en moyenne 9.000 euros de plus en un an.

La hausse des prix a toutefois été plus faible que l'inflation (10%). En termes réels, la Fednot observe donc une baisse de 1,8% pour les maisons (-5.000 euros) et de 6,4% pour les appartements (-16.000 euros).

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