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Le ramadan, période de jeûne et de prière, peut soulever des questions quant à son impact sur le travail. Quelles sont les obligations des employés qui le pratiquent ? Comment les entreprises s'adaptent-elles ?
La loi est claire : le ramadan relève d'un choix personnel et ne doit pas affecter les performances professionnelles. Un employé qui jeûne doit continuer à remplir ses tâches comme les autres. Le jeûne n'est pas considéré comme une impossibilité de travailler.
Pour concilier ramadan et travail, l'employé peut poser des congés ou demander un aménagement d'horaires. Cette demande doit être discutée au préalable avec l'employeur, qui n'est pas tenu de l'accepter. L'employeur ne peut pas refuser un congé payé pour motif religieux, mais il peut le refuser pour des raisons organisationnelles.
Selon Securex, le ramadan est une pratique personnelle qui n'impose pas d'obligations spécifiques à l'employeur. Toutefois, le jeûne peut avoir des effets sur la concentration, la vigilance et donc la sécurité au travail.
Il est donc important de trouver un terrain d'entente entre l'employeur et l'employé pour réduire les risques. Des adaptations sont possibles :
- Commencer la journée plus tôt
- Programmer les efforts physiques le matin
- Changer de poste temporairement
- Autoriser le télétravail
- Adapter les pauses (réduire la pause de midi, par exemple)
Un employé peut être tenu d'assister à un repas d'affaires dans le cadre de ses fonctions, mais il ne peut être contraint de manger.
Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.


















