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Scandale au sein de l'armée: une deuxième enquête ouverte pour trafics de drogues et d'armes

Après les révélations de faits graves et dégradants au sein de l'armée belge, on apprend maintenant qu'une deuxième enquête a été ouverte. Elle concerne des trafics d'armes et de drogues, en lien avec la mafia.

De nouvelles révélations ont été dévoilées à propos de ces agissements suspects au sein d'un bataillon de l'armée belge. Hier, on apprenait qu'une enquête était ouverte à l'encontre de 14 militaires, qui faisaient partie d'une unité à Amay, près de Huy. Ils se seraient rendus coupables de faits graves à caractère structurel.

Certains militaires semblent être aussi soupçonnés de trafic d’armes, d'usage de stupéfiants et de délits liés à la drogue. Une autre enquête criminelle serait donc en cours, selon le journal flamand Het Laatste Nieuws.

Il s'agirait d’un commerce de pièces d’armes détachées. Il y aurait également des liens avec la mafia albanaise et tchétchène. Le personnel aurait donc abusé de son accès au dépôt d'armes pour commander et revendre du matériel, et les transmettre à des gangs criminels étrangers. 

Le parquet de Liège et le parquet fédéral se sont saisis de l’enquête. Des perquisitions sont menées au domicile des militaires, mais aussi dans les casernes. 

La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, ne s’est pas exprimée sur la question. Le chef de la Défense, Michel Hofman, a toutefois confirmé l’information auprès de nos confrères de VTM. 

L'omerta régnait

L'enquête menée en interne par l'armée concerne "des comportements dégradants et humiliants", comme l'a expliqué Ludivine Dedonder hier. Ce vendredi matin, les langues se délient... Souvent anonymement. Des images et des films compromettants auraient été retrouvés, toujours selon nos confrères flamands. 

Lors des rituels de baptêmes, les jeunes recrues étaient contraintes d’être nues. Parfois d’utiliser des jouets sexuels. La consommation d’alcool y était importante.

Les faits ont perduré pendant des mois, voire des années. L’omerta régnait. Quiconque faisait des aveux au supérieur était puni. Les auteurs des abus étaient parfois eux-mêmes des victimes et des témoins. L'enquête est toujours en cours. 
 

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Commentaires

3 commentaires

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  • De mon temps, cela se limitait au trafic de bières et de cigarettes. Les temps changent, mais les politiciens restent les mêmes.

    Andre Melin
     Répondre
  • Ils ne servent à rien depuis longtemps !

    Mi Mimalo
     Répondre
  • tout a fait d accord avec ce que les gens disent sur l armée a marche en famene c est vrai qu ils y a de vrais salopards et je parle d une personne qui en es parti il y a +- entre 11 et 13 ans a cause de salopards

    dominique decarnoncle
     Répondre