Accueil Actu Belgique Société

Taxe aérienne en Belgique : Ryanair appelle le gouvernement belge à « revenir sur cette décision idiote »

Par RTL info avec Belga
Ryanair dénonce la hausse de la taxe d’embarquement en Belgique et demande au gouvernement de faire marche arrière.

La compagnie aérienne à bas coûts Ryanair se montre très critique jeudi de l’augmentation de la taxe d’embarquement dans un avion, qui passe à 5 euros pour les trajets de plus de 500 kilomètres. Ryanair appelle le gouvernement belge à « revenir sur cette décision idiote (…) qui obligera les passagers à payer une taxe jusqu’à 150 % plus élevée », dans un communiqué publié jeudi. Mercredi, Ryanair avait déjà réagi à l’augmentation en France de la taxe de solidarité sur les billets d’avion.

La loi-programme du gouvernement fédéral, votée par la Chambre le 18 juillet dernier et publiée au Moniteur belge mardi, entérine l’harmonisation de la taxe sur l’embarquement dans un avion. En résumé, le tarif de 10 euros pour les trajets jusqu’à 500 kilomètres est maintenu tandis que les tarifs distincts prévus dans les autres cas passent à 5 euros, au lieu de 2 ou 4 euros.

Ryanair, déjà très critique de l’aéroport de Zaventem qu’elle a quitté en raison des coûts opérationnels, estime que l’augmentation de la taxe fait de la structure « l’aéroport le moins performant de Belgique ». « Cette taxe va causer des dommages à la connectivité de la Belgique, à ses emplois et à son économie en la rendant totalement non compétitive face à des États comme la Hongrie, la Suède et l’Italie où les autorités diminuent ou suppriment les taxes d’aviation pour stimuler la reprise du trafic aérien et la croissance économique », estime la compagnie irlandaise.

Ryanair dénonce également le caractère rétro-actif de la taxe, qui s’applique à tous les vols au départ à partir du 29 juillet « imposant aux passagers des frais supplémentaires imprévus ».

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Du changement pour les élèves en première secondaire dès 2026 : une matière enseignée « depuis des lustres » va-t-elle disparaître ?

Du changement est prévu dès la rentrée prochaine pour les élèves qui entrent en première secondaire. Il concerne le fameux tronc commun. Des horaires, le contenu des cours ou encore le CEB sont concernés par des modifications. Comment réagit le secteur à ces différentes annonces ? Certains saluent l’arrivée des cours axés sur le numérique, d’autres s’inquiètent pour l’avenir de leur matière.