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Le secteur des titres-services est inquiet et le fait savoir : en raison d’une mesure du gouvernement en place qui vise le gel des augmentations de salaires et une flexibilité plus grande, une action était organisée ce matin. à Bruxelles.
Mais pourquoi plus précisément les travailleurs et travailleuses du secteur sont-ils inquiets ? À cause de toute une série de mesures qui sont annoncées par le gouvernement qui les concernent directement : la fin des compléments de chômage après deux ans alors que beaucoup de ces travailleurs et travailleuses sont à mi-temps, ainsi que la non-reconnaissance de certaines maladies, maladies pourtant inhérentes à ce métier en utilisant certains produits par exemple, ou encore les fins de carrière aux conditions toujours plus difficiles.
D’où cette idée d’organiser ce vendredi midi un Monopoly géant : un ArizonaPoly comme il est baptisé avec une table de jeu qui a vraiment été déroulée au sol, grandeur nature pour symboliser le fait que le gouvernement joue avec la santé de ses travailleurs.
En direct dans le RTL info 13h, Gaëtan Stass, syndicaliste à la CSC était présent pour discuter de cette action. « Les inquiétudes sont nombreuses, mais je vais en cibler deux. Premièrement, tout ce qui concerne la maladie dans les secteurs du nettoyage, les différents métiers du nettoyage. Le deuxième train de mesures, ce sont les mesures de fin de carrière et notamment avec la pension. Sur les maladies par exemple, c’est clair qu’il faut bien comprendre que pour ces métiers-là, tous les jours ils sont malades, et tous les jours en étant malades ils vont travailler parce que ce sont des métiers durs. », estime-t-il.
Pour Gaëtan Stass, le problème ne s’arrête pas là. « À partir du moment où on va commencer à chasser ces métiers-là, , on va se retrouver directement dans des problèmes financiers pour les gens qui travaillent. Ce sont souvent des personnes qui sont à temps partiel. De ce fait, dès qu’on touche à quelque chose, elles sont en difficulté et en appauvrissement direct ».
Pour conclure, il a souhaité adresser un message au gouvernement : « Il faut pouvoir comprendre l’avis des gens. Il faut pouvoir prendre des mesures dans lesquelles on leur garantit la possibilité de vivre dignement avec revenu financé et en tenant compte de la pénibilité du métier ».


















