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L’information est relayée par nos confrères de la DH. Vendredi dernier, Marie se promenait à vélo dans la forêt de Soignes, à Bruxelles, lorsqu’elle a été témoin d’un accident impressionnant. Un homme circulant en monoroue – un engin électrique à une seule roue – est tombé lourdement juste devant elle. Inconscient et le visage ensanglanté, il ne réagissait pas.
Faute de réseau sur son propre téléphone, Marie demande l’aide d’un passant pour appeler les secours. Au bout du fil, l’opératrice du service d’urgence refuse de poursuivre la conversation en français. Elle lui répond en néerlandais : « We zijn een Vlaamse overheid », soit « Nous sommes une autorité flamande ». Elle affirme que l’appel ne peut se faire qu’en néerlandais, sans proposer d’alternative.
Entretemps, l’homme accidenté, qui semblait selon Marie être sous l’emprise de l’alcool, a repris finalement ses esprits et repart de lui-même. L’accident s’est produit dans la partie flamande de la forêt de Soignes. Pourtant, la législation belge impose que des opérateurs francophones soient disponibles pour répondre aux appels d’urgence, même en Flandre.
Watermael-Boitsfort, David Leisterh (MR) a exprimé son indignation et a demandé des sanctions : « Il faut sanctionner l’opératrice concernée », a-t-il déclaré.
