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La police sera présente en nombre sur les routes belges tout ce week-end lors d'une vaste opération de contrôles. Le but est de réduire les risques lliés à la conduite sous influence de l'alcool ou de drogues.
Ce vendredi à 19h, une vaste opération policière débutera sur les routes de notre pays pour traquer alcool et drogue au volant. Ces contrôles intensifs se prolongeront jusqu'à lundi matin 6h, mobilisant toutes les zones de police ainsi que la police fédérale. L’initiative vise à réduire les comportements dangereux sur les routes. Lors du RTL Info 13h de ce jeudi, Bertrand Caroy a assuré que "toutes les personnes circulant sur les routes peuvent être contrôlées".
Les seuils légaux d'alcoolémie sont stricts en Belgique : pour les conducteurs non-professionnels, la limite est fixée à 0,22 mg par litre d’air expiré, ce qui correspond approximativement à deux verres. Pour les conducteurs professionnels, encore plus stricts, le seuil est de 0,09 mg. Cependant, Bertrand Caroy relativise cette notion de deux verres : "Parler de nombre de verres est toujours délicat, car la quantité d’alcool peut varier en fonction du type de verre servi." Son conseil essentiel ? "Choisir le conducteur sobre avant de sortir, pas pendant la soirée."
De sérieuses conséquences
Conduire sous influence comporte également des sanctions financières et légales importantes. Un contrôle positif peut engendrer une retenue de permis de conduire de plusieurs heures, assortie d’amendes démarrant à 105 euros pour les conducteurs professionnels et à 179 euros pour les particuliers. Ces montants grimpent en cas d’alcoolémie élevée ou de récidive, et des suspensions de permis jusqu’à 15 jours peuvent être imposées. "Les conséquences sont sérieuses, qu'elles soient financières ou en termes de mobilité", avertit l’inspecteur.
Malgré cela, une lueur d'espoir apparaît dans les chiffres sur la conduite sous alcool, qui indiquent une baisse notable, notamment parmi les jeunes conducteurs : "Ils privilégient davantage les transports en commun ou désignent un BOB avant leurs sorties". Mais la situation est tout autre en ce qui concerne la drogue : "Les cas de drogue au volant augmentent, notamment pour des substances comme la cocaïne. C’est une problématique plus persistante et difficile à endiguer", regrette-t-il


















