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Une étude menée par la prestigieuse université d’Oxford a démontré que jouer aux jeux vidéo n’a pas de conséquence (positive ou négative) sur le bien-être.
À Charleroi, l’espace gaming du Quai10 propose des stages de découvertes pour les jeunes. Quand ces derniers jouent, ils ressentent toutes sortes d’émotions, de la joie à la colère.
Les résultats de l’étude de l’université d’Oxford affirment que les conséquences de ces cessions de jeux n’ont pas d’impact dans la vie quotidienne, et ce, quelles que soient les émotions provoquées. Il n’existe pas assez de données pour l’objectiver.
"On va chacun avoir une expérience différente d’un même jeu. C’est-à-dire que si trois personnes jouent à un même jeu, il est fort probable qu’elles aient une expérience différente du jeu. C’est lié à nos histoires personnelles, aux expériences qu’on a vécues, à notre état d’esprit au moment où on joue et aussi à ce qu’on recherche en jouant", explique Gaël Gilson, collaborateur scientifique à l’UCLouvain.
Un réel impact social
En société, en revanche, les jeux vidéo ont bien un impact : ils nourrissent les discussions et créent des débats.
"À partir du moment où un même jeu peut tous nous mettre dans des situations et des émotions qui sont différentes, les discussions qu’on peut avoir autour d’un même jeu n’en sont que plus riches. C’est comme ça que le jeu créé du lien : il crée du débat et force la discussion entre les joueurs", ajoute Gaël Gilson.