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L'AFSCA et huit refuges pour animaux se sont mobilisés mercredi et jeudi afin de sauver quelque 200 animaux dans la région de Tournai et du Borinage. Ces animaux étaient destinés à un abattage illégal, indique l'Afsca dans un communiqué.
L'AFSCA, l'Unité du bien-être animal de la Région wallonne (UBEA), et huit refuges pour animaux se sont mobilisés pendant deux jours afin de procéder au sauvetage de 184 moutons et 10 chèvres destinés à un abattage illégal.
Le mercredi 28 juin, deux abattoirs clandestins ont été repérés suite aux contrôles de l'AFSCA et de l'UBEA dans le Borinage et dans le Tournaisis. Au total, 109 moutons et 10 chèvres étaient sur le point d'être abattus dans l'illégalité. Les inspecteurs ont pris la décision d'appliquer une saisie et de contacter les refuges pour les accueillir.
Un réseau d'associations s'est organisé pour réaliser l'accueil d'une telle quantité d'animaux.
Le jeudi 29 juin, les mêmes associations sont intervenues dans une ferme de Wallonie Picarde où les propriétaires exercent une activité illégale d'abattage d'ovins. À l'arrivée des volontaires des associations, les abats et les têtes de moutons récemment abattus n'avaient pas encore été évacués. Un contrôle des autorités a permis l'évacuation de 47 jeunes agneaux qui seront répartis dans les différents sanctuaires.
En deux jours, les huit refuges auront absorbé la quantité phénoménale de 194 ovins et caprins.
Après l'évaluation de chaque animal par les vétérinaires, les rapports sont accablants. La majorité du cheptel souffre de déshydratation, de maigreur et de fièvre du transport, ce qui entraîne pour certains une grave pneumonie avec un pronostic vital engagé. Une grande partie des moutons se trouve aussi touchée par une maladie infectieuse cutanée.
Après une période de quarantaine dans les différents refuges, ces moutons et chèvres profiteront à nouveau des prairies.