Entre musique et engagement pour le Télévie, Agustín Galiana se livre: "On peut parler de la maladie d'une façon joyeuse"

L'acteur et chanteur espagnol, Agustín Galiana, a une relation très étroite avec le cancer. Ses deux parents ont été touchés par la maladie. Si sa mère est toujours en vie, son père a été emporté par un cancer du côlon. Aujourd'hui a lieu la soirée de clôture de la 36ᵉ édition du Télévie à Tournai Xpo. L'occasion pour l'artiste de revenir sur cette opération caritative.

Vous êtes engagé par rapport au Télévie, vous avez pas mal d'histoires aussi liées au cancer. Les chercheurs, vous les appelez les trouveurs.

C'est vrai, parce qu'il faut qu'ils trouvent les moyens de continuer à faire face et de trouver les moyens d'éradiquer cette maladie horrible. J'étais très touché par le cancer parce que mes deux parents, ils ont vécu cette maladie. Ma mère, elle, a pu continuer sa vie, mais mon papa, il a été emporté par un cancer du côlon. Donc, évidemment, je suis très engagé pour cette cause.

Avec le Télévie, il y a eu cette rencontre avec Johanna, qui nous a malheureusement quittés. C'est une rencontre qui vient du cœur, pas seulement pour les caméras. En vous voyant aujourd'hui, Johanna, qu'est-ce qu'elle vous aurait dit ?

Je ne sais pas les mots qu'elle m'aurait dits. Mais Johanna, elle avait de la force à donner aux autres. Et je trouve qu'avec la situation qu'elle vivait, ce n'était pas si simple. La voir maintenant, ça m'émeut tellement. Je trouve que c'était un exemple de force, de détermination. Elle me manque beaucoup.

On parle de votre premier single "Un enamorado". Alors vous étiez acteur, chanteur et maintenant, vous êtes danseur ?

Je ne suis pas danseur, mais c'est vrai que la danse, ça a été toujours une passion pour moi et je voulais aussi la mettre à l'honneur pour le clip de ce titre qui est une ode à l'amour. C'est le sujet de l'album. 

Vous avez mis beaucoup de temps pour préparer la chorégraphie ?

Non. On a répété ça en deux jours, on a fait comme on a pu. Mais c'est vrai qu'avec la danseuse chorégraphe, on a bien travaillé. On s'est bien entendu, on a bien travaillé et on a bien dansé. On est arrivé, elle s'est beaucoup adaptée à moi parce que je ne suis pas danseur. Mais franchement, j'ai pris un plaisir énorme à faire ça.

C'est un album coloré, un album qui donne la bonne humeur... 

Je pense qu'on peut parler de l'amour heureux et pas toujours du chagrin d'amour. C'est comme le Télévie, on peut parler de la maladie d'une façon joyeuse. On peut faire face à la maladie avec la bonne humeur, avec le sourire, avec de belles actions. Et je trouve que tout ça, c'est dans l'album aussi.

Vous avez 45 ans, vous êtes à l'aise avec votre corps, plus ou moins qu'à 25 ans ? 

En fait, je m'accepte comme je suis. J'ai un peu un mode de vie à la grecque. Pour moi, c'est très important d'entretenir mon corps, mais pas pour être musclé. Je veux d'abord être sain pour moi, c'est très important aussi de cultiver mon intérieur, et c'est ça le plus important pour moi.

Je sais que je dois me battre toujours plus. Je sais que je ne fais pas partie des meilleurs. Je ne suis pas le meilleur, dans aucun des domaines que j'ai fait. C'est pour ça que je travaille tous les jours, pour essayer d'être un meilleur chanteur, d'être meilleur comédien, pour danser mieux à chaque fois. Rencontrer Johanna m'a fait beaucoup de bien à ce propos. 

Vous vous êtes fait connaître grâce aux séries télévisées. Des projets en cours ? 

Je construis la suite. J'ai envie de bien choisir le rôle qui va arriver. Là, j'ai envie d'aller un peu plus loin. J'ai un peu plus d'ambition, j'ai envie d'évoluer un peu plus. J'ai envie de prendre le temps de choisir le prochain rôle et pouvoir rendre au public tout l'amour qu'il m'a donné. J'ai pris trois ans et demi pour l'album, je ne vais pas prendre trois ans et demi pour la suite. Pour la nouvelle fiction que je ferai, ça va prendre un peu plus de temps.